Pourquoi n’allez-vous pas à Paris?
Pourquoi n’allez-vous pas à Paris?
– Mais l’odeur des lys! Mais l’odeur des lys!
– Les rives de la Seine ont aussi leurs fleuristes
– Mais pas assez tristes oh! pas assez tristes!
Je suis malade du vert des feuilles et de chevaux
De servantes bousculees dans les remises du château
– Mais les rues de Paris ont aussi leurs servantes
– Que le diable tente! que le diable tente!
Mais moi seul dans la grande nuit mouillee
L’odeur des lys et la campagne agenouillee
Cette amère montee du sol qui m’environne
Le desespoir et le bonheur de ne plaire à personne
– Tu periras d’oubli et devore d’orgueil
– Oui mais l’odeur des lys la liberte des feuilles!
(2 votes, average: 3,00 out of 5)
Related posts:
- COMMUNION SOLENNELLE de loin je vis deux femmes assises au vert je ne sais quoi faisant l’une près l’autre leurs corsages blancs […]...
- Je ne sais pourquoi Je ne sais pourquoi ni quelle errance supplie encore se lasse d’où vient où va ce silence qui bat * […]...
- ATIBON-LEGBA Je suis Atibon-Legba Mon chapeau vient de la Guinee De même que ma canne de bambou De même que ma […]...
- LA RENCONTRE Il a fait semblant de ne pas m’avoir vue, mais j’ai bien vu alors qu’il ne voyait plus rien ; […]...
- A Antonin Artaud A Antonin Artaud. Et si un jour un homme se levait parmi les hommes Et si un jour un homme […]...
- LE HURLEMENT Parfois en pleine nuit, aussi parfaitement eveille que le jour où l’on n’a pu entrer chez soi parce que les […]...
- À LEOPARDI À jamais tu te reveilleras, Cœur plus leger, sans bosse. Vie est la première certi- tude Que l’on croit impensable. […]...
- Et ce serait un grand bonheur d’en finir à l’automne Et ce serait un grand bonheur d’en finir à l’automne avec ce corps qui n’en peut plus et dans les […]...
- VŒU Au fond je n’ai pas de message – rien de sublime Je parle avec la voix d’un dieu quoddien que […]...
- La dernière fois la tempête revint la dernière fois la tempête revint nous remondons le val vers l’autre val regards desoles nous bourrions le vent de […]...
- LA COMMUNE DE PARIS La France est là couchee, elle est debout qui chante. Jeanne d’Arc et Varlin. Il nous faut creuser loin, ma […]...
- PARIS, AU JARDIN VERT A Marie D. Matinee de Paris Soleil qui depasse le sommet des maisons. Solitude, solitude au jardin vert hortensias blancs, […]...
- REPOSEZ-VOUS Reposez-vous, mangeurs de choses, Ou prenez-moi par une main qui devore. Au fond du jeu qui me suppose, Se font, […]...
- L’aigle invisible est en vous L’aigle invisible est en vous Rochers surgis de nos rêves En vous le vol En vous la flamme En vous […]...
- Celui des signaux de fumee sur la montagne Celui des signaux de fumee sur la montagne Il reste leurs noms. Dans leurs visages d’alors la sentence de mort […]...
- Si vous revenez un de ces soirs Si vous revenez un de ces soirs Tels ceux-là qui jouent à cache-cache entre les vignes Abandonnez vos yeux de […]...
- Homme ne en 1940 Homme ne en 1940 – c’etait la guerre on a toujours eu peur de tout dans la famille où j’ai […]...
- Vous ne retrouverez pas la paix du Royaume Vous ne retrouverez pas la paix du Royaume Ni les pâturages au bord d’une lance – A peine des battements […]...
- Je ne crois pas te l’avoir dit Je ne crois pas te l’avoir dit lundi mardi ou mercredi ou quelque jour de la semaine Et pour autant […]...
- L’AVEUGLE J’ai vu tes filles, Dieu des armees Et tout de suite j’ai aime leurs yeux de brume J’ai aime leur […]...
- SOLDE Pour Aime Cesaire. J’ai l’impression d’être ridicule dans leurs souliers dans leur smoking dans leur plastron dans leur faux-col dans […]...
- Mon Dieu vous êtes si calme auprès de moi Mon Dieu vous êtes si calme auprès de moi de mon âme qui vous chante et rougit d’être vue. Mon […]...
- LE CHÂTEAU Le fond de la pierre est bistre pâle. Le profil d’un vaste château s’y decoupe en brun luisant. Sous une […]...
- Vous aurez de la craie pour dessiner mes fuites Vous aurez de la craie pour dessiner mes fuites sur l’horizon poudreux qu’enflamme un cavalier Je vous attends Vous aurez […]...
- Terre exacte Certains furent consumes d’autres prodiguent encore. D’autres encore reposent dans les jardins d’autres essaiment le jouir dans les urnes. Cache-toi […]...
- LE TÉLÉGRAPHE SOUS-MARIN J’ai toujours cru inadmissible la restriction que cher- chent à imposer à la neige ceux qui se chargent de por- […]...
- LA SÉPARATION DES COUPLES LE MIRACLE DES ASPIRINES Plusieurs couples prouvent qu’à deux, ils ne valent pas souvent plus qu’un! Mais une chance que je suis là, toujours […]...
- D’une ève de Cranach à la conscience pure D’une ève de Cranach à la conscience pure Leurs yeux seront dans cette perle de rosee Ces floraisons laquees, Là, […]...
- LA PAROLE ERRANTE (extraits) Le thème : Voter la proposition (par le chef d’orchestre) Avec ces ecritures de marche autour de nous, et qui […]...
- DÉCOUPE 24 Domaine du père. Dans un soleil detruit. Il dit : ” La douleur de l’amour est d’être refuse.” Il est […]...
- ZOO À la tombee de la nuit quand se sont refermees les grilles l’elephant rêve à son grand troupeau le rhinoceros […]...
- Le pre est veneneux Quand il sort pour rêver dans le pre irregulier, sur l’herbe grasse, un beau parterre de broderie, en ete des […]...
- PARLER Ton silence est un verre en cristal : je le brise. L’aspic aime le verre et la faim fait la […]...
- SANS PAROLES C’est un soir un autre le cri comme de l’or des ruelles à flaques le ciel feuillu pierraille l’etoile buissonnière […]...
- ARNO SCHMIDT (Tout au long de la Lecture, en contrepoint, parfaite- ment audible : la respiration reelle de Arno Schmidt. En outre […]...
- À ceux qui partent pour oublier leur maison À ceux qui partent pour oublier leur maison Et le mur familier aux ombres J’annonce la plaine et les eaux […]...
- L’HOMME D’OMBRE des chiens du soir aux absences du matin à jamais passagers dejà mariage dans les feuilles mortes d’une robe elle […]...
- Je, Cheval Pas dans la tête seulement, un cheval. Sous les pieds dans la terre aussi, dans le dos, au creux, et […]...
- VERS UNE FEMME J’avance dans un couloir orne d’ecchymoses, mais j’avance; Peut-être vas-tu te lever et me tendre les bras Avec les paroles […]...
- VUKOVAR Pour Jean-Claude Renard En sentinelle avec tes griefs, tes chevaux endormis, Ton corps maigre sous la tenue reglementaire, La plaine […]...