Vous ne retrouverez pas la paix du Royaume

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2. L’aigle invisible est en vous L’aigle invisible est en vous Rochers surgis de nos rêves En vous le vol En vous la flamme En vous […]...
3. Si vous revenez un de ces soirs Si vous revenez un de ces soirs Tels ceux-là qui jouent à cache-cache entre les vignes Abandonnez vos yeux de […]...
4. Mon Dieu vous êtes si calme auprès de moi Mon Dieu vous êtes si calme auprès de moi de mon âme qui vous chante et rougit d’être vue. Mon […]...
5. QUAND ANNA MURMURAIT Vous ne m’avez jamais trouvee Dans vos escales M’avez-vous bien cherchee O mes matelots C’est comme si vous etiez Entièrement […]...
6. Pourquoi n’allez-vous pas à Paris? Pourquoi n’allez-vous pas à Paris? – Mais l’odeur des lys! Mais l’odeur des lys! – Les rives de la Seine […]...
7. LA BELLE ÉTOILE Pour une fois encore Je me suis laisse deriver Dans le lacis des rues sombres La barque a de nouveau […]...
8. RETOUCHE À UNE MAÎTRESSE Le chat vous ouvre la porte, le perroquet vous salue, le chien vous lèche, le singe dispose les verres sur […]...
9. NOIR & BLANC Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, musique! Intro Oh Non, Non, Non, Non, Oh, Oh Oh Oh Oh Oh Le Noir allume […]...
10. CÈNES (extraits) I Nulle part Et la mort avec toi L’archer et l’ombre de l’archer II À contre-jour la flamme Peut-être, qui […]...
11. REPOSEZ-VOUS Reposez-vous, mangeurs de choses, Ou prenez-moi par une main qui devore. Au fond du jeu qui me suppose, Se font, […]...
12. LE COUP DE GRÂCE C’est moi Seigneur J’ai les bras etendus Comme quelqu’un qui ne croît pas Qui ne croît guère Comme quelqu’un qui […]...
13. SOLDE Pour Aime Cesaire. J’ai l’impression d’être ridicule dans leurs souliers dans leur smoking dans leur plastron dans leur faux-col dans […]...
14. Ma mère voici les armes de mon tombeau Ma mère voici les armes de mon tombeau Ses cheveux sont trop clairs pour ma passion Revenez revenez hirondelle Doux […]...
15. La couleur de la mer est semblable au matin La couleur de la mer est semblable au matin. Le ciel est plein d’oiseaux que le vent a laisses. Des […]...
16. Plonger dans le regard Plonger dans le regard (toujours la profondeur des yeux m’etonne) Dejà tu sais cette pedte lèvre qui me brûle. Une […]...
17. DAVID ET JONATHAN À la memoire de Guido Gezelle. Je suis le vicaire de Courtrai, je suis ne dans l’annee trente, j’ai tant […]...
18. O lèvres qui remuez sans cesse le silence! O lèvres qui remuez sans cesse le silence! Ô paupières qui battez peureusement dans la nuit! O mains pleines d’herbes […]...
19. LE PLUS BEAU VERS DE LA LANGUE FRANÇAISE ” Le geai gelatineux geignait dans le jasmin “ Voici, mes zinfints Sans en avoir l’air Le plus beau vers […]...
20. À GÉRARD MANLEY HOPKINS Console, ô Mort, mon cœur sans ombre et seul, soleil profond, frappant d’aplomb la chair. Ah! la chère Ombre morte, […]...
21. VISAGES I Après-guerre Mutisme des falaises eblouies Ocre et sang Les statues se drapent Têtes fracassees dans l’abîme des balles Seul […]...
22. Rien que les fougères Rien que les fougères Un oiseau la lisière Le ciel voici Le taillis devant l’aube Quel fremissement Jamais ne fuyait […]...
23. BOUCHE EN POINTE Remontez la double blancheur de ce nom en l’espace Où tout sonne creux et ne s’etonne d’aucune fin : Vous […]...
24. Ne chante plus ma mère ne chante plus ma mère laisse ta peine dormir dans le berceau de laurier l’aurore est belle sur les paupières […]...
25. POÈTE Comme en passant Entre deux lames Au premier sang Sur le qui-vive Là pas de place Se rit de toi […]...
26. LA VOIE DU SANG A Pierre Seghers. Cet amour denoue à travers les champs Ce poignard sanglant dans les rochers Ce vent mortel traîne […]...
27. Car le visage est jusqu’au bout, intempestif Car le visage est jusqu’au bout, intempestif, et la semblance est innombrable – on dit : fluente. La tendresse qu’on […]...
28. Je suis sans identité Je suis sans identite comme, coupant, par les bois le pas d’un autre, toujours un autre, à la fin, par […]...
29. LE CIMETIÈRE DES PROLÉTAIRES II suffit de se recueillir dans un cimetière De ville siderurgique ou minière Pourvoir que les proletaires furent bâtards Et […]...
30. KEBLOUT ET NEDJMA Nedjma chaque automne reparue Non sans m’avoir arrache Mes larmes et mon Khandjar Nedjma chaque automne disparue. Et moi, pâle […]...
31. Le soleil braque la nuit Le soleil braque la nuit Est-ce que les mots en branches noires flottent toujours Je veux plonger dans la mer […]...
32. Quelqu’un commence à parler dans une chambre Quelqu’un commence à parler dans une chambre et c’est bien tard sans doute, quelque chose a change ou s’est perdu […]...
33. LE MOT J’etais le seul à parler à l’orage. Nul ne savait le langage du ciel Et tout en moi devenait plus […]...
34. LA RONDE DE NUIT Les muses du quai de Bercy M’avaient conduit jusqu’à Grenelle Et leurs sœurs de la Grange-aux-Belles Vers les jardins clos […]...
35. Paysage de mon amour Paysage de mon amour Tout entier dans ce village Dont je defais journellement Les liens de chanvre et de fumee […]...
36. LES FEUILLES VOLANTES Adieu mon livre, adieu ma page ecrite, Se detachant de moi comme une feuille, Me laissant nu comme un cliche […]...
37. SI BREVES LES COLOMBES Ton arbre, ton amant, ton amour formant terre Sous un morceau de lune egare dans ta vie Plus grande que […]...
38. HOMME DE PEINE est-il aveugle est-il muet cet homme de peine dont les yeux grands ouverts sont figes et la bouche silencieuse beante […]...
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40. LAS ABALOCHAS BAILAN PARA DHAMBALA (À partir d’un tableau de Wifredo Lam portant ce titre, tableau où l’on voit les Abalochas, disciples et grandes prê- […]...