LA CROIX DE LA ROSE ROUGE (extraits)
Poitrine de l’olivier où l’arbre de patience est en son
plus doux caresse par le temps d’aventure. Je m’y suis
taille un pan d’ecorce
A votre semblance autrefois quand dans votre front
l’ete se cherchait encore – je l’ai enflamme ;
Un brasier très pur comme d’un holocauste plein de
signes et de chants morts, j’y ai promene l’ombre de
mes mains
Longtemps pour qu’elles soient sauves de toute
tache et puis j’ai ecrit à destination des sereins epan-
deurs de joie votre nom tel qu’il etait avant le lever du
vent d’angoisse :
Avant moi.
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