SUR LA ROCHE D’EXIL

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2. De l’automne jauni qui tremble dans le bois detelé De l’automne jauni qui tremble dans le bois detele Il demeure une etrange melancolie Comme ces chaînes qui ne sont […]...
3. LA RENCONTRE Il a fait semblant de ne pas m’avoir vue, mais j’ai bien vu alors qu’il ne voyait plus rien ; […]...
4. TRIBUS En roller ou en skate ils slaloment contents En frôlant les manteaux des badauds peu agiles La capuche flottante ils […]...
5. Je suis sans identité Je suis sans identite comme, coupant, par les bois le pas d’un autre, toujours un autre, à la fin, par […]...
6. J’ai commence par les yeux comme l’amour J’ai commence par les yeux comme l’amour les yeux nourrissent ce qu’ils regardent je ne mange plus si tu ne […]...
7. Dans le temps dans la nuit Dans le temps dans la nuit Je te parlerai Dans le temps dans la nuit je pourrai repondre à voix […]...
8. LIRE LES YEUX LIRE LES YEUX JUSQU’À ÉCRIRE DANS LE CIEL ET QUE TOUT DEVIENNE BLEU DANS LE CIEL Si nos yeux ne […]...
9. L’ÎLE AU TRÉSOR J’ai ouvert la porte il a ouvert son besoin de parler de me parler d’elle de l’île où l’on se […]...
10. À LA VOIX DE KATHLEEN FERRIER Toute douceur toute ironie se rassemblaient Pour un adieu de cristal et de brume, Les coups profonds du fer faisaient […]...
11. L’HOMME D’OMBRE des chiens du soir aux absences du matin à jamais passagers dejà mariage dans les feuilles mortes d’une robe elle […]...
12. Si je devenais gros Si je devenais gros, je grossirais aussi les arbres les immeubles, les voitures, les orbites les gobelets, les œufs Je […]...
13. TOUT TOM TOUT SEUL (EXTRAITS) Tom. Tom tout seul. En boule, electrise. Tom ses mains, ses mains l’ont reconnu. Le corps a reconnu son […]...
14. J’ai une peau parallèle J’ai une peau parallèle toute de mots vêtue qui masque mes entailles parfois les poissons mordent ma cage mangent les […]...
15. LE SALUT EST PARTOUT À Serge Sautreau. Il me dit soudain : La vie est la forme approximative de la vraie vie. Je levai […]...
16. TERRE DE DÉNUEMENT pars fais-toi ombre et silence dans l’envahissement de la nuit comme un orage à bout de souffle l’angoisse s’apaise au […]...
17. LE MONDE DE L’HOMME L’homme est le monde et le monde existe devant lui parce qu’il existe devant le monde. Quand il touche ce […]...
18. LA MAIN D’EMMA dans la consommation des siècles et des gestes à pas de forlane s’avancera l’oubli de mourir avec ta main (rosie, […]...
19. À CAVAFY Que d’impatience et pour quoi si demain n’est qu’une barque sans voile ni rame, un pont sur le vide? Pense […]...
20. TRANSBAIKALIE Les rendez-vous manques d’amoureux au creux d’une carrière de porphyre, – la gehenne et la gigue demente des bateaux en […]...
21. Je voudrais pouvoir palper tes notes Je voudrais pouvoir palper tes notes dans une caverne sans lumière, sans reflets où deviendrait sensible le grain de leur […]...
22. COMMUNION SOLENNELLE de loin je vis deux femmes assises au vert je ne sais quoi faisant l’une près l’autre leurs corsages blancs […]...
23. L’ORIENT DÉSERT Toute la vie on marche dans ses pas avec Ce saisissement du temps qui passe sans souffrance Avec l’âge sorti […]...
24. KEBLOUT ET NEDJMA Nedjma chaque automne reparue Non sans m’avoir arrache Mes larmes et mon Khandjar Nedjma chaque automne disparue. Et moi, pâle […]...
25. EAUX TROUBLES À ma mère Je te vois comme un hiver, comme du givre; transparente, brûlante, transpercee de lumières; glacee, glaçante, cassable. […]...
26. MÉMOIRE D’HIVER Reviens Anne, ma sœur Anne, quand tous les morts sont partis, à l’epicerie d’enfance où du plancher pointaient les pains […]...
27. Car le visage est jusqu’au bout, intempestif Car le visage est jusqu’au bout, intempestif, et la semblance est innombrable – on dit : fluente. La tendresse qu’on […]...
28. AVIS DE CHÂTEAUX une panne de nuages colore la soiree comme table d’auberge le vin mon âme en mon sang pour le plaisir […]...
29. Et ce serait un grand bonheur d’en finir à l’automne Et ce serait un grand bonheur d’en finir à l’automne avec ce corps qui n’en peut plus et dans les […]...
30. J’aurais d’une passion très lente aimé J’aurais d’une passion très lente aime garder les vaches (en chemins creux et pres en douce qui s’en vont courber […]...
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32. J’ERRE Je ne vous suis plus je ne vous suis plus devoue je ne vous suis plus fidèle j’erre à ma […]...
33. LONDONIENNES (extraits) Pendant que j’allumais une autre cigarette tu as quitte tes bas assise au bord du lit et maintenant tu n’oses […]...
34. L’ENDORMIE De touffes de fleurs je puis frôler tes yeux ou rafraîchir tes tempes avec des feuilles… Ni les caresses d’or, […]...
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36. LES FEUILLES VOLANTES Adieu mon livre, adieu ma page ecrite, Se detachant de moi comme une feuille, Me laissant nu comme un cliche […]...
37. LA RONDE DE NUIT Les muses du quai de Bercy M’avaient conduit jusqu’à Grenelle Et leurs sœurs de la Grange-aux-Belles Vers les jardins clos […]...
38. L’HIVER À Gilbert Koull. J’ai su pourtant donner des ailes à mes paroles, je les voyais tourner en scintillant dans l’air, […]...
39. FIGURE 38 Si je revenais maintenant à une ecriture plus gramma- ticalement correcte comme on dit peut-être qu’on sentirait mieux après la […]...
40. L’AРезультаты поискаEUL Joachim est sans doute au fond du jardin. On ne s’oc- cupe plus guère de lui. Si imperieux autrefois, il […]...