J’ai commence par les yeux comme l’amour
J’ai commence par les yeux comme l’amour
les yeux nourrissent ce qu’ils regardent
je ne mange plus si tu ne me vois pas.
Un amour en veille un autre
un moment j’ai ferme les yeux
pour un malheur j’ai ouvert ma porte.
De loin je vois ce qui est de moi
de loin tu viens je me reconnais
s’il y a foule je suis blanc dans le soir.
Pourquoi me ressembles-tu?
parce que tu me rassembles.
(3 votes, average: 4,67 out of 5)Related posts:
- LIRE LES YEUX LIRE LES YEUX JUSQU’À ÉCRIRE DANS LE CIEL ET QUE TOUT DEVIENNE BLEU DANS LE CIEL Si nos yeux ne […]...
- LES YEUX BRILLANTS Les yeux dans les yeux le cœur sur la main la cle sous la porte la fenêtre ouverte le temps […]...
- Ceux qui prêtent l’oreille à la rumeur du soir Ceux qui prêtent l’oreille à la rumeur du soir contemplent le chuchot des bourgeons aveugles et l’immobile orgueil du soleil […]...
- Syllabes de sable, c’est l’eté Syllabes de sable, c’est l’ete, rien ne bouge sinon, separe du monde, ce mort en toi qui se lève. Tu […]...
- Comme on avance sur la jetee les dimanches comme on avance sur la jetee les dimanches et chaque jour dans l’indigo c’est beaucoup d’eau dans la bassine soyez […]...
- Quelqu’un commence à parler dans une chambre Quelqu’un commence à parler dans une chambre et c’est bien tard sans doute, quelque chose a change ou s’est perdu […]...
- Je te reconnais entre cent, entre deux Je te reconnais entre cent, entre deux Je te reconnais entre mille à ton clin de cil premonitoire! Quel temps […]...
- COMMUNION SOLENNELLE de loin je vis deux femmes assises au vert je ne sais quoi faisant l’une près l’autre leurs corsages blancs […]...
- L’ATTENTE Si tu viens pour rester, dit-elle, ne parle pas. Il suffit de la pluie et du vent sur les tuiles, […]...
- POÈTE Comme en passant Entre deux lames Au premier sang Sur le qui-vive Là pas de place Se rit de toi […]...
- LE MONDE DE L’HOMME L’homme est le monde et le monde existe devant lui parce qu’il existe devant le monde. Quand il touche ce […]...
- LE NOM QUI M’APPELLE à ma mère Marie Abel je suis celui qui se lave les mains avant d’ecrire ne me demande pas comment […]...
- QUELQU’UN COMMENCE À PARLER DANS UNE CHAMBRE (extraits) Quand on a souffert trop longtemps, il faut parfois que l’on s’arrête et que l’on rie, qu’on par- tage avec […]...
- DAHUT (extraits) Parce qu’ils n’ont pas compris que la vie est ce lourd sac de cailloux à faire passer de l’autre côte […]...
- Comme une maison de paroles Comme une maison de paroles, fable de pierres qui gravitent autour du cœur lentement et se dissout comme un fil […]...
- Comme la saintete qui ne sort plus de ses nimbes Comme la saintete qui ne sort plus de ses nimbes naïfs – l’amour ne sortira plus de cette simple duree […]...
- Je peux porter toutes sortes de choses sur ma tête Je peux porter toutes sortes de choses sur ma tête. Lourdes et encombrantes. Entre mes cheveux et tout ça. Un […]...
- DE LA SOLITUDE, COMME ESPACE D’ÉCRITURE “L’aurore – disait-il – n’est qu’un gigantesque autodafe de livres ; spectacle grandiose du suprême savoir detrône. ” Vierge est, […]...
- ODE À LA POÉSIE (extrait) longues longues les annees mouillees de vent je touchais la dernière berge la dernière bouche bouches seules comme le miracle […]...
- J’emprunte à l’oiseau j’emprunte à l’oiseau l’incertitude du prochain buisson je ne sais quel temps il fera de l’autre côte de la migration […]...
- LA RENCONTRE Il a fait semblant de ne pas m’avoir vue, mais j’ai bien vu alors qu’il ne voyait plus rien ; […]...
- LONDONIENNES (extraits) Pendant que j’allumais une autre cigarette tu as quitte tes bas assise au bord du lit et maintenant tu n’oses […]...
- ARNO SCHMIDT (Tout au long de la Lecture, en contrepoint, parfaite- ment audible : la respiration reelle de Arno Schmidt. En outre […]...
- Que reste-t-il sinon le sable Que reste-t-il sinon le sable, la perte et le renoncement? Que reste-t-il au fond, bien loin, tout au fond des […]...
- BAIGNOIRE La baignoire s’est endormie Avant ce baigneur de minuit. Lui, les yeux grands ouverts, Il ecoute, dans la lumière, Un […]...
- Car le visage est jusqu’au bout, intempestif Car le visage est jusqu’au bout, intempestif, et la semblance est innombrable – on dit : fluente. La tendresse qu’on […]...
- EAUX TROUBLES À ma mère Je te vois comme un hiver, comme du givre; transparente, brûlante, transpercee de lumières; glacee, glaçante, cassable. […]...
- SOLEIL DÉRISOIRE Soleil jaune au poing Elle s’appelle Liberte On l’a placee sur la plus haute montagne Qui regarde la ville Et […]...
- SUR UN THÈME DE WALT WHITMAN A François Chaumette J’avance au-dedans de moi et me voilà très au-delà, dejà largue plus loin que la memoire, plus […]...
- LA COMMUNE DE PARIS La France est là couchee, elle est debout qui chante. Jeanne d’Arc et Varlin. Il nous faut creuser loin, ma […]...
- GRANDE HAZANA! CON MUERTOS! 1 L’arbre defait ses plis et le noir de la nuit mange les yeux d’une lune d’argile Si la mort […]...
- Je n’ai pu demeurer loin de toi pour ta fête Je n’ai pu demeurer loin de toi pour ta fête. Avant-hier je t’ai dit : “Adieu. Separons-nous. Mon amour est […]...
- LE COUP DE GRÂCE C’est moi Seigneur J’ai les bras etendus Comme quelqu’un qui ne croît pas Qui ne croît guère Comme quelqu’un qui […]...
- Le soleil braque la nuit Le soleil braque la nuit Est-ce que les mots en branches noires flottent toujours Je veux plonger dans la mer […]...
- LES FUSILLÉS DE CHATEAUBRIANT Ils sont appuyes contre le ciel Ils sont une trentaine appuyes contre le ciel Avec toute la vie derrière eux […]...
- L’EFFRAIE La nuit est une grande cite endormie où le vent souffle… Il est venu de loin jusqu’à l’asile de ce […]...
- PARLER Ton silence est un verre en cristal : je le brise. L’aspic aime le verre et la faim fait la […]...
- LE SALUT EST PARTOUT À Serge Sautreau. Il me dit soudain : La vie est la forme approximative de la vraie vie. Je levai […]...
- L’HIVER À Gilbert Koull. J’ai su pourtant donner des ailes à mes paroles, je les voyais tourner en scintillant dans l’air, […]...
- LE BALLON Il dessina un ballon. Du doigt il le creva. Quel plouf cela fit! Il en dessina un autre. Il le […]...