À GÉRARD MANLEY HOPKINS

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2. Je suis sans identité Je suis sans identite comme, coupant, par les bois le pas d’un autre, toujours un autre, à la fin, par […]...
3. DÉCOUPE 24 Domaine du père. Dans un soleil detruit. Il dit : ” La douleur de l’amour est d’être refuse.” Il est […]...
4. Le temps est un grand maigre Les traits tires, les dents passees au noir pour dire ce qui ne peut l’être. La moindre parole ainsi prononcee […]...
5. CÈNES (extraits) I Nulle part Et la mort avec toi L’archer et l’ombre de l’archer II À contre-jour la flamme Peut-être, qui […]...
6. FRAGILES SOLEILS Bedouins qui lisez dans le sable l’or et le sang de la gazelle, Pêcheurs qui savez, par la respiration de […]...
7. LA PURIFICATION PAR LA PEUR Ô roi blesse par sa couronne! O fils que son Père abandonne! Agneau qui fut la proie des loups, Qui […]...
8. GRANDE HAZANA! CON MUERTOS! 1 L’arbre defait ses plis et le noir de la nuit mange les yeux d’une lune d’argile Si la mort […]...
9. LES GISANTS Faste feodal des gisants incarnes dans la pierre – couche portee par la paumee pierreuse de la terre. Ni tombeau […]...
10. DANS LA HAUTE ANNÉE BLANCHE Dans la haute annee blanche des couronnes Jetees en craie au ciel de cendres comme Une tour serait tremblante immaculee […]...
11. DEUIL DES ABEILLES Essaim porteur de deuil! Dans l’incessant bourdonnement des etincelles de ce lierre s’entrouvre la memoire desheritee des dieux qui nous […]...
12. ELEGIE 12 Sois la semblance en moi de l’amour que tu fus Sans passe ma vivante à jamais à ne croire Où […]...
13. NOTES EN MARGE De l’ouvert on ne parle pas Les peintres chinois devant l’ouvert tracent d’un pinceau leger une calligraphie La nuit parfois […]...
14. COMPLAINTE DES FÉES Nous vivons des contes de fees Rouges verts qui pincent le cœur. Notre mystère est bien surfait Mais elle est […]...
15. REQUIEM (extraits) Tant que tu peux revenir, tu n’as pas vraiment fait le voyage. Si tout est rêve, la mort l’est aussi. […]...
16. L’HIVER À Gilbert Koull. J’ai su pourtant donner des ailes à mes paroles, je les voyais tourner en scintillant dans l’air, […]...
17. IN TENEBRIS À Arthur Louriê. Quand la musique de mes yeux se sera tue quand mon Ombre descellera le jour de pierre […]...
18. LA VOIE DU SANG A Pierre Seghers. Cet amour denoue à travers les champs Ce poignard sanglant dans les rochers Ce vent mortel traîne […]...
19. MÉDITATION DU 21/7/85 Je regardai ce visage, qui avait ete à moi. de la manière la plus extrême. Certains, en de semblables moments, […]...
20. L’ESPACE DE LA PERTE (extraits) Сlé Dis-moi où sont les preuves? Elles sont enfermees. C’est toi le gardien. Mais cette cle est plus fragile qu’un brin […]...
21. Toi Toi Derrière les ronces de tes mots Tu cherches l’impatience D’un ciel refugie dans tes yeux Le regard seul ne […]...
22. EXTAILLES (Extraits) Tout visage de noye en dissimule un autre que l’eau lentement decolle. Parfois j’ecoute la mer en toi sans […]...
23. DISCOURS À LA BOUCHE Chaque fois que ton dieu t’ordonne de parler Le silence se meurt dans un soupir de rose Et le rouge […]...
24. MON PRINTEMPS Les chapiteaux du ciel sont garnis de prières La rosee a fini d’habiller la jeunesse Et sans tendre un seul […]...
25. Car le visage est jusqu’au bout, intempestif Car le visage est jusqu’au bout, intempestif, et la semblance est innombrable – on dit : fluente. La tendresse qu’on […]...
26. L’ADIEU Nous sommes revenus à notre origine. Ce fut le lieu de l’evidence, mais dechiree. Les fenêtres mêlaient trop de lumières, […]...
27. Comme une maison de paroles Comme une maison de paroles, fable de pierres qui gravitent autour du cœur lentement et se dissout comme un fil […]...
28. ODE À LA POÉSIE (extrait) longues longues les annees mouillees de vent je touchais la dernière berge la dernière bouche bouches seules comme le miracle […]...
29. L’ORIENT DÉSERT Toute la vie on marche dans ses pas avec Ce saisissement du temps qui passe sans souffrance Avec l’âge sorti […]...
30. LE TOUT, LE RIEN I C’est la dernière neige de la saison, La neige de printemps, la plus habile A recoudre les dechirures du […]...
31. LA MER SAUVAGE À Jean-Guy Pilon. J’ai pris la foëne et le harpon au-delà des forêts, des lacs sans nom, des mille rivières, […]...
32. LÉGENDAIRE Dors ma petite fille tandis que des couteaux ensemencent d’argent l’horizon qu’ils meurtrissent c’est dans si longtemps qu’il faudra mourir […]...
33. Homme ne en 1940 Homme ne en 1940 – c’etait la guerre on a toujours eu peur de tout dans la famille où j’ai […]...
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35. Il n’y a pas de bruit dans le jour de l’os il n’y a pas de bruit dans le jour de l’os ni de jour dans le bruit, un corps inattendu […]...
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38. ORACLES Cours le risque du dieu. * Aime sans savoir pourquoi tu aimes. * Qui n’a rien t’offrira tout. * Ne […]...
39. Et ce serait un grand bonheur d’en finir à l’automne Et ce serait un grand bonheur d’en finir à l’automne avec ce corps qui n’en peut plus et dans les […]...
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