Lire d’emblee chaque chapitre

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1. LIRE LES YEUX LIRE LES YEUX JUSQU’À ÉCRIRE DANS LE CIEL ET QUE TOUT DEVIENNE BLEU DANS LE CIEL Si nos yeux ne […]...
2. Le chemin se tait Le chemin se tait Feuillage sans un mur Sable effleure L’ombre avant les jardins Ajonc et mouettes Comme si bougeait […]...
3. LES CRIS VAINS Personne à qui pouvoir dire que nous n’avons rien à dire et que le rien que nous nous disons continuellement […]...
4. Trop, dure, trop, sèche, la terre, n’accueille pas la pluie Trop, dure, trop, sèche, la terre, n’accueille pas la pluie,, L’eau enfle,,, et glisse,, desormais inutile et nefaste,,, devaste Tout […]...
5. COMMUNICATION Quelle foudre inflexible a pris ce corps en main, l’a petri, ravage d’orages sans pitie! Ce qui devaste n’a pas […]...
6. ARP INCOGNITA Chevalet du Peintre On n’a rien trouve de vivant par là ; je veux dire rien qui se trahisse. Nulle […]...
7. Il y a un bruit près de chez moi Il y a un bruit près de chez moi Comment pourrai-je m’en passer Celui de l’homme c’est la voix Que […]...
8. ÉLÉGIE IV Les bruits du monde un instant reunis dans sa cervelle, puis rien. JEAN-MARIE LE SIDANER Dans la beaute de l’ephemère, […]...
9. L’ATTENTE Si tu viens pour rester, dit-elle, ne parle pas. Il suffit de la pluie et du vent sur les tuiles, […]...
10. La moindre bête blessee La moindre bête blessee pèse si fort sur la terre, la moindre graine ecrasee que la nuit les laisse faire. […]...
11. SI BREVES LES COLOMBES Ton arbre, ton amant, ton amour formant terre Sous un morceau de lune egare dans ta vie Plus grande que […]...
12. LA BELLE ÉTOILE Pour une fois encore Je me suis laisse deriver Dans le lacis des rues sombres La barque a de nouveau […]...
13. Cette heure seule dans le crepuscule d’eté Cette heure seule dans le crepuscule d’ete : on n’entend dejà plus qu’un bruit de clefs. Les mots changent, sable […]...
14. FIGURE 22 Ce qu’on va voir dans un musee parfois ça semble sou- dain très proche alors que pourtant ça se trouve […]...
15. Au pied d’un arbre, un dormeur qui n’a pas de nom Au pied d’un arbre, un dormeur qui n’a pas de nom s’allonge en travers du monde où rien ne remue […]...
16. DIRES Le desert du desert est, comme le silence du silence, habite. * Même l’inseparable separe. * L’être se tient-il entre […]...
17. A Roger Gilbert-Lecomte, Rene Daumal A Roger Gilbert-Lecomte, Rene Daumal, Hendrick Cramer, LucDietrich. Tous nos amis sont morts Nous nous sommes egares malgre tous nos […]...
18. TANT DE CHOSES Tu as laisse dans l’herbe et dans la boue tout un hiver souffrir le beau parasol rouge et rouiller ses […]...
19. Lourde chaleur d’août lourde chaleur d’août torpeur silence chambre crepusculaire en toi desirs pensees espoirs mots tout est à l’agonie d’un œil mauvais […]...
20. DISCOURS À LA BOUCHE Chaque fois que ton dieu t’ordonne de parler Le silence se meurt dans un soupir de rose Et le rouge […]...
21. PAR LE FEU Une à une je brûle mes photographies Une allumette incendie les fantômes du passe Depuis trop longtemps l’avenir vit de […]...
22. VIEILLARD-ENFANT TES CENDRES vieillard-enfant tes cendres toute cette obscurite dis-moi : tu n’es pas ne, tu n’es pas mort – dejà la nuit […]...
23. L’AРезультаты поискаEUL Joachim est sans doute au fond du jardin. On ne s’oc- cupe plus guère de lui. Si imperieux autrefois, il […]...
24. VINGT-QUATRE HEURES D’AMOUR EN JUILLET PUIS EN AOÛT J’attends qu’elle rôde, qu’elle tousse, Qu’elle bâille, qu’elle crache, qu’elle Tâte son gosier, qu’elle marche. J’attends une cloison de papier […]...
25. Il y a un cri Il y a un cri on ne l’entend pas Mais il y a un cri pousse par les morts dans […]...
26. Tu frappes à chaque porte tu frappes à chaque porte tu demandes le seuil de la blessure ta langue est une lampe agitee par un […]...
27. EAUX TROUBLES À ma mère Je te vois comme un hiver, comme du givre; transparente, brûlante, transpercee de lumières; glacee, glaçante, cassable. […]...
28. Chaque soir laissez la porte entrouverte Chaque soir laissez la porte entrouverte, il se pourrait qu’un souffle d’air veuille entrer et avec lui peut-être un papillon […]...
29. Chaque homme est une etoile où s’enflamme le fos- Chaque homme est une etoile où s’enflamme le fos- sile de l’univers. Nous sommes les enfants d’une lumière morte. Dieu […]...
30. FIGURE 10 Dans la neige qui tombe il y a le thème de l’oiseau mort c’est toujours en fait je m’en souviens […]...
31. Demain, quel temps il fera Parfois tu me surprends. Tu veux t’enfoncer davantage dans la ville. Tu aimes, dis-tu, les vieilles rues pavees qui vont […]...
32. LA NUIT VERTICALE Que je sois – la balle d’or lancee dans le Soleil levant. Que je sois – le pendule qui revient […]...
33. POUR EN VENIR À BOUT ET NE JAMAIS SE RENDRE Cette poesie n’a rien à foutre de l’etat d’âme de ses lecteurs! Ce qu’elle exige d’eux, c’est d’abord leurs muscles! […]...
34. TOUT TOM TOUT SEUL (EXTRAITS) Tom. Tom tout seul. En boule, electrise. Tom ses mains, ses mains l’ont reconnu. Le corps a reconnu son […]...
35. Silence Il faut sortir de ce silence, il faut aller encore au-delà vers cet autre silence, detourne, cette face invisible dans […]...
36. À LEOPARDI À jamais tu te reveilleras, Cœur plus leger, sans bosse. Vie est la première certi- tude Que l’on croit impensable. […]...
37. La presence d’un temps sans âge La presence d’un temps sans âge murmure en ses tressaillements Goutte après goutte me parvient le grand silence nomade l’ephemère […]...
38. ENTRE AUTRES VILLES celle où tu reviens au bout du compte des voyages le flanc de la montagne taille d’un coup d’aile tu […]...
39. CÈNES (extraits) I Nulle part Et la mort avec toi L’archer et l’ombre de l’archer II À contre-jour la flamme Peut-être, qui […]...
40. LE SALUT EST PARTOUT À Serge Sautreau. Il me dit soudain : La vie est la forme approximative de la vraie vie. Je levai […]...