De l’automne jauni qui tremble dans le bois detelé
De l’automne jauni qui tremble dans le bois detele
Il demeure une etrange melancolie
Comme ces chaînes qui ne sont ni pour le corps ni
pour l’âme
Ô saison les puits n’ont pas encore deserte votre grâce
Ce soir nous avançons dans vos feuilles qui passent
Près d’une cascade de triste folie
Et voici dans un nuage de grande transparence
L’etoile comme une etincelle de faim
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