VERS L’AVAL
Entraînes vers l’aval
Nos enfants s’eloignent
La rive nous ecorche.
Personne en amont
Sinon des remous,
Remords ou regrets.
Râle ou gazouillis,
L’eau clapote, lente,
Mourante, naissante.
Menteurs ou frivoles,
Nous disons ici
Et sommes sans lieu.
(3 votes, average: 2,33 out of 5)
Related posts:
- EN FORÊT VERS LE NORD à Alain Borer Hors du temps sous les ramures d’ombre nous marchons devores de sangsues satures de portages vers les […]...
- COMPLAINTE DES FÉES Nous vivons des contes de fees Rouges verts qui pincent le cœur. Notre mystère est bien surfait Mais elle est […]...
- LES CRIS VAINS Personne à qui pouvoir dire que nous n’avons rien à dire et que le rien que nous nous disons continuellement […]...
- LE PLUS BEAU VERS DE LA LANGUE FRANÇAISE ” Le geai gelatineux geignait dans le jasmin “ Voici, mes zinfints Sans en avoir l’air Le plus beau vers […]...
- SANS LIEU SINON L’ATTENTE La graine s’ouvre au point precis de toute graine. Le merle sur le nid se fixe en espace palpable. Mais […]...
- ARP INCOGNITA Chevalet du Peintre On n’a rien trouve de vivant par là ; je veux dire rien qui se trahisse. Nulle […]...
- RIVE D’UNE AUTRE MORT III Le sable est au debut comme il sera L’horrible fin sous la poussee de ce vent froid. Où est […]...
- POINT VACILLANT Te retournant sans masse aucune sans difficulte aucune lente vers le point vacillant du doute de tout. Je ne t’ai […]...
- PATRIE BLANCHE La mort toujours avec sa trace devant nous parmi les arches modernes et les voitures. D’un battement en avance vers […]...
- COMPTER POUR DU BEURRE Nous ne serons jamais du côte du manche Nous ne croyons pas en Dieu mais comme Miatlev nous affirmons Qu’il […]...
- CARDIOGRAMME (MAI) La Seine etait verte à ton bras Plus loin que le pont Mirabeau sous les collines comme une respiration La […]...
- CONTE Un soir où nous avions mis une seule ceinture Tu me chuchotais un conte à l’oreille de neige Et me […]...
- DIMANCHE DE POISSONS Et puis un jour vient encore, un autre jour, allonger la corde des jours perdus à reculer sans cesse devant […]...
- JE T’ATTENDS Seule Ce matin tu as quitte le creux tiède de mon ventre où tu t’abandonnes Ma main a cherche la […]...
- LE DIEU MASQUÉ Notre dieu se cache parmi nous. Il emprunte les deguisements les plus etrangers : colporteur, chevalier d’industrie, pompiste. Nos espions […]...
- LA PAROLE ERRANTE (extraits) Le thème : Voter la proposition (par le chef d’orchestre) Avec ces ecritures de marche autour de nous, et qui […]...
- LE SALUT EST PARTOUT À Serge Sautreau. Il me dit soudain : La vie est la forme approximative de la vraie vie. Je levai […]...
- AZURITE Remords du ciel au lent tourment du cuivre Aux roches sans desirs, l’azurite dedie ces emois d’aile bleue qui les […]...
- Je crois te retenir immobile. Tu dors Je crois te retenir immobile. Tu dors. Je marche emerveille dans les jours de ta face. Je denombre les lieux […]...
- La tentation du jour (extraits) Ici le monde se connaît et le fleuve de feu dont nous sommes la source ne tarit jamais Ici sur […]...
- Ai-je un visage devant elle Ai-je un visage devant elle, devant l’œuvre du vide, devant l’aube sur sa nuque? nos corps s’effritent, substance des tenèbres, […]...
- SUR LE PAS Rien ne distingue la route des accidents de ce ciel. Nous allons sur la paille molle et froide de ce […]...
- Chaque homme est une etoile où s’enflamme le fos- Chaque homme est une etoile où s’enflamme le fos- sile de l’univers. Nous sommes les enfants d’une lumière morte. Dieu […]...
- Comme une maison de paroles Comme une maison de paroles, fable de pierres qui gravitent autour du cœur lentement et se dissout comme un fil […]...
- Demain, quel temps il fera Parfois tu me surprends. Tu veux t’enfoncer davantage dans la ville. Tu aimes, dis-tu, les vieilles rues pavees qui vont […]...
- ÊTRE ENSEMBLE Ma femme est un buisson vivant de moire la mer un grand drapeau tombe le feu est le rêve de […]...
- LE COUP DE GRÂCE C’est moi Seigneur J’ai les bras etendus Comme quelqu’un qui ne croît pas Qui ne croît guère Comme quelqu’un qui […]...
- AQUARELLES I I Les jours en tête, il fallait marcher sans cesse dans les dunes. Nous avions des jumelles pour regarder la […]...
- L’ADIEU Nous sommes revenus à notre origine. Ce fut le lieu de l’evidence, mais dechiree. Les fenêtres mêlaient trop de lumières, […]...
- DANSEURS DE PARADIS jusqu’à la fin des temps et plus loin encore dans tout ce bleu qui n’est que toi jusqu’à la fin […]...
- ENCORE ICI Nous qui vivons encore ici Sans plus de desir De lever le front et De gonfler les epaules Nous partirons […]...
- Puisque nous sommes mortels Puisque nous sommes mortels, Puisqu’en nous, dejà, cheminent Les ombres et que le temps montant Comme un gravier s’eboule, Puisque […]...
- A Roger Gilbert-Lecomte, Rene Daumal A Roger Gilbert-Lecomte, Rene Daumal, Hendrick Cramer, LucDietrich. Tous nos amis sont morts Nous nous sommes egares malgre tous nos […]...
- LA JEUNE FILLE AUX RATS Tôt le matin je suis dans une chambre Inattendue les volets sont fermes Le lit couvert par un velours passe […]...
- GRANDE HAZANA! CON MUERTOS! 1 L’arbre defait ses plis et le noir de la nuit mange les yeux d’une lune d’argile Si la mort […]...
- Ne fais pas de ta vie un desert. N’en expulse Ne fais pas de ta vie un desert. N’en expulse Ni Dieu ni les divins qui t’ont permis de vivre […]...
- LA PART EN TROP (extraits) Le regard du coyote Lui dans sa demesure. Nous derrière cette demesure le suivant (image par image) sans jamais le […]...
- LAS ABALOCHAS BAILAN PARA DHAMBALA (À partir d’un tableau de Wifredo Lam portant ce titre, tableau où l’on voit les Abalochas, disciples et grandes prê- […]...
- LE CARNAVAL DE NICE Pour Luan Starova. Tombe sur le trottoir, l’index tendu vers le côte noir de la vie, ce gant de femme […]...
- VERS UNE FEMME J’avance dans un couloir orne d’ecchymoses, mais j’avance; Peut-être vas-tu te lever et me tendre les bras Avec les paroles […]...