RETOUCHE À L’HOMME
Il se fait des contes et ne peut les suivre,
la terre à sa cheville.
Alors, il redevient l’enfant inconsolable
et mains au dos
brise le jouet du temps.
(4 votes, average: 4,50 out of 5)
Related posts:
- Livre-toi à la nuit livre-toi à la nuit, n’hesite pas : les pierres, les arbres, les buissons fraterniseront alors. Ne ferme les yeux que […]...
- COMPTER POUR DU BEURRE Nous ne serons jamais du côte du manche Nous ne croyons pas en Dieu mais comme Miatlev nous affirmons Qu’il […]...
- LA LAME Memento mon porte-bonheur et portatif comme tout un chacun très ressemblant à son auteur le père! Quand on a la […]...
- Suivre des traces indecises Suivre des traces indecises au milieu des recoupements d’abrupts Decouvert avec peine un chemin aride l’endurance obstinee Malgre les eboulements […]...
- RETOUCHE AU SILENCE Les statues equestres se suivent, heurtent l’horizon, reviennent au vert de la pelouse. Leur joie ressemble à la foudre....
- RETOUCHE À UNE MAÎTRESSE Le chat vous ouvre la porte, le perroquet vous salue, le chien vous lèche, le singe dispose les verres sur […]...
- RETOUCHE À LA RUE ÉTROITE Le bruit bourgeonne roule par des voitures à fines roues. Un homme vit dans le grenier sans connaître le reste […]...
- ENCORE ICI Nous qui vivons encore ici Sans plus de desir De lever le front et De gonfler les epaules Nous partirons […]...
- CE QUI SE LÈVE Une barque se meut dans les creux de l’esprit, une voile, une vague où s’enfle le desir, un elan ne […]...
- HIVER Il est un torrent de neige à l’interieur de la ville, quelquefois un homme espère, dans la blancheur paraît une […]...
- QUATRAINS POUR UNE LUNE DÉSESPÉRÉE Ils arrimèrent leurs vaisseaux sur la lune À la recherche des oceans celestes Fières bannières et mâts de cocagne Les […]...
- Lorsque la mort viendra Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd’hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout […]...
- JE MOURRAI D’UN CANCER DE LA COLONNE VERTÉBRALE Je mourrai d’un cancer de la colonne vertebrale Ça sera par un soir horrible Clair, chaud, parfume, sensuel Je mourrai […]...
- ANAGRIMES Où tu risques de te perdre dans un ecart Tu te rassures à suivre encore le trace Dans ce sejour […]...
- IN TENEBRIS À Arthur Louriê. Quand la musique de mes yeux se sera tue quand mon Ombre descellera le jour de pierre […]...
- L’ORIENT DÉSERT Toute la vie on marche dans ses pas avec Ce saisissement du temps qui passe sans souffrance Avec l’âge sorti […]...
- MOTS DE PASSE Par son nom chaque chose m’appelle La lampe, les draps blancs, La chaude nuit d’ete. Dans le lointain silencieux Tremblent […]...
- VRAI NOM Je nommerai desert ce château que tu fus, Nuit cette voix, absence ton visage, Et quand tu tomberas dans la […]...
- CIVILISATION II avait dit : Les juifs, Les nègres, Les prêtres, ” Sortez des rangs. “ Alors Dix juifs, Deux nègres. […]...
- LA FIN DU MONDE Je te narine je te chevelure je te hanche tu me hantes je te poitrine je buste ta poitrine puis […]...
- Dans le mortier du temps Dans le mortier du temps des fees microscopiques agitent des cristaux Au pied de la lune crepitent des sons piquetes […]...
- SUR LE PAS Rien ne distingue la route des accidents de ce ciel. Nous allons sur la paille molle et froide de ce […]...
- CIEL PUR Cet octobre, l’air tranquille est le portique des rêves, il me semble que j’achève un ouvrage malhabile, couronne de malheur […]...
- POÉSIE ÉLÉMENTAIRE l’eau qui a l’air d’allumer le feu sur la terre l’air d’allumer l’air sur le feu l’air d’allumer sur l’eau […]...
- TOMBEAU DE MONSIEUR ARAGON (extraits) 1 Écriture rends-nous la memoire avant que L’oubli n’enfouisse nos songes comme dans Un jardin abandonne le tohu-bohu Des lilas […]...
- PRIÈRE Qu’on me laisse partir à present Je pèserais si peu sur les eaux J’emporterais si peu de chose Quelques visages […]...
- TOUT TOM TOUT SEUL (EXTRAITS) Tom. Tom tout seul. En boule, electrise. Tom ses mains, ses mains l’ont reconnu. Le corps a reconnu son […]...
- LE TOUT, LE RIEN I C’est la dernière neige de la saison, La neige de printemps, la plus habile A recoudre les dechirures du […]...
- PREMIER POÈME FANG YI Le ciel pas d’angle je n’etais pas en alerte je n’ai à aucun moment bute contre rien je pense avoir […]...
- L’ÉCHELLE DE MES VALEURS Une marche Un pas Une echelle Pour grimper Grimper au sommet de l’excellence Un pas prudent dans une marche Du […]...
- Pour Frederic Pour Frederic. Une grenouille bleue Se mordait la queue Au fond du lavoir Allez donc la voir. Un gros elephant […]...
- Trop, dure, trop, sèche, la terre, n’accueille pas la pluie Trop, dure, trop, sèche, la terre, n’accueille pas la pluie,, L’eau enfle,,, et glisse,, desormais inutile et nefaste,,, devaste Tout […]...
- IMMEUBLE II Paris 1970 ou 1973. Les chiens, les titres de journal, le klaxon repete d’une voiture dans le passage et les […]...
- L’OUBLI ET LES LUBIES Et moi pourquoi ne tuer ceux-ci du ponton Bafouillent, fous, très horripiles de ce ton Inquiet qu’eux-mêmes avaient leur âme […]...
- LES RÊVEURS Il s’elevait au-dessus de la ville une falaise noire d’une si prodigieuse hauteur qu’elle se perdait dans les brumes durables. […]...
- Pour une poignee de terre Je voudrais me voir passer à bicyclette je voudrais être un rêveur qui rêve de moi je voudrais m’aborder en […]...
- Seuls quelques-uns le peuvent. Connaître la joie Seuls quelques-uns le peuvent. Connaître la joie Par la route blanche de la misère. Solitaires Comme Dieu qui ne brise […]...
- LE MONDE DE L’HOMME L’homme est le monde et le monde existe devant lui parce qu’il existe devant le monde. Quand il touche ce […]...
- LA BÊTE Une bête vint le chercher. Il eut moins peur que de rester. Ils eurent la porte à passer. La porte […]...
- À MA MÈRE à l’occasion du Pen American J’ai plante mon mât au cœur de ce territoire Me voici loin des miens J’apprends […]...