FRAGILES SOLEILS

Related posts:

1. LE POIDS VIVANT DE LA PAROLE On peut ecrire, et l’on ecrit; On peut se taire, et l’on se tait. Mais pour savoir que le silence […]...
2. À ceux qui partent pour oublier leur maison À ceux qui partent pour oublier leur maison Et le mur familier aux ombres J’annonce la plaine et les eaux […]...
3. REQUIEM (extraits) Tant que tu peux revenir, tu n’as pas vraiment fait le voyage. Si tout est rêve, la mort l’est aussi. […]...
4. CONTRE-DESTIN À la hauteur des vents hisser les poitrails tout sauvegarder le rire blanc et le soleil rouge et natal ebène […]...
5. Puisque nous sommes mortels Puisque nous sommes mortels, Puisqu’en nous, dejà, cheminent Les ombres et que le temps montant Comme un gravier s’eboule, Puisque […]...
6. LE MONDE DE L’HOMME L’homme est le monde et le monde existe devant lui parce qu’il existe devant le monde. Quand il touche ce […]...
7. VUKOVAR Pour Jean-Claude Renard En sentinelle avec tes griefs, tes chevaux endormis, Ton corps maigre sous la tenue reglementaire, La plaine […]...
8. L’ORIENT DÉSERT Toute la vie on marche dans ses pas avec Ce saisissement du temps qui passe sans souffrance Avec l’âge sorti […]...
9. HOMME DE PEINE est-il aveugle est-il muet cet homme de peine dont les yeux grands ouverts sont figes et la bouche silencieuse beante […]...
10. CÈNES (extraits) I Nulle part Et la mort avec toi L’archer et l’ombre de l’archer II À contre-jour la flamme Peut-être, qui […]...
11. RÉSISTANCE GROUPE ASIANIA Pour la prochaine mort eveillez les enfants Pour le prochain desir du soleil acclame ; Pour la prochaine entente appelez […]...
12. LA JEUNE FILLE AUX RATS Tôt le matin je suis dans une chambre Inattendue les volets sont fermes Le lit couvert par un velours passe […]...
13. À LEOPARDI À jamais tu te reveilleras, Cœur plus leger, sans bosse. Vie est la première certi- tude Que l’on croit impensable. […]...
14. LES GISANTS Faste feodal des gisants incarnes dans la pierre – couche portee par la paumee pierreuse de la terre. Ni tombeau […]...
15. Le soir venu, on se prepare pour un voyage Le soir venu, on se prepare pour un voyage qui n’aura jamais lieu puisque bien sûr on ne part pas […]...
16. DIX JOURS DE LIT La maladie installe de surprenants decors. Elle sait qu’il importe d’abord de meduser. Pour ce faire, elle change volumes et […]...
17. LE PEIGNE Il me faudrait trouver un peigne. Je serais rivière, longue et sans nœuds, Parallèle à moi-même et descendant Librement, selon […]...
18. LA PURIFICATION PAR LA PEUR Ô roi blesse par sa couronne! O fils que son Père abandonne! Agneau qui fut la proie des loups, Qui […]...
19. DÉCOUPE 24 Domaine du père. Dans un soleil detruit. Il dit : ” La douleur de l’amour est d’être refuse.” Il est […]...
20. CELLE AU MILIEU DES TERRES Un homme à la mer lève un bras, crie : “Au secours! “ Et l’echo lui repond:” Qu’entendez-vous par là?” […]...
21. MÉDITATION DU 21/7/85 Je regardai ce visage, qui avait ete à moi. de la manière la plus extrême. Certains, en de semblables moments, […]...
22. ORACLES Cours le risque du dieu. * Aime sans savoir pourquoi tu aimes. * Qui n’a rien t’offrira tout. * Ne […]...
23. Je crois te retenir immobile. Tu dors Je crois te retenir immobile. Tu dors. Je marche emerveille dans les jours de ta face. Je denombre les lieux […]...
24. CONNAIS-TOI TA SOLITUDE Ma main de gloire joue sur les fils de la vierge La nuit est une grande lyre melodieuse Ma musique […]...
25. ÊTRE DEBOUT Les murs qui m’entourent sont un poème. Tout ce qu’on vit nous fait poète. Je ne peux y echapper : […]...
26. A Antonin Artaud A Antonin Artaud. Et si un jour un homme se levait parmi les hommes Et si un jour un homme […]...
27. ÊTRE ENSEMBLE Ma femme est un buisson vivant de moire la mer un grand drapeau tombe le feu est le rêve de […]...
28. LE NOM QUI M’APPELLE à ma mère Marie Abel je suis celui qui se lave les mains avant d’ecrire ne me demande pas comment […]...
29. Il y a un cri Il y a un cri on ne l’entend pas Mais il y a un cri pousse par les morts dans […]...
30. MON PRINTEMPS Les chapiteaux du ciel sont garnis de prières La rosee a fini d’habiller la jeunesse Et sans tendre un seul […]...
31. Car le visage est jusqu’au bout, intempestif Car le visage est jusqu’au bout, intempestif, et la semblance est innombrable – on dit : fluente. La tendresse qu’on […]...
32. COMMUNION SOLENNELLE de loin je vis deux femmes assises au vert je ne sais quoi faisant l’une près l’autre leurs corsages blancs […]...
33. Je ne crois pas te l’avoir dit Je ne crois pas te l’avoir dit lundi mardi ou mercredi ou quelque jour de la semaine Et pour autant […]...
34. À CE QUI N’EN FINIT PAS (extrait) C’est la première fois que je te quitte sans que tu sois là. Je n’entendrai plus ta voix cicatrisee depuis […]...
35. Et ce serait un grand bonheur d’en finir à l’automne Et ce serait un grand bonheur d’en finir à l’automne avec ce corps qui n’en peut plus et dans les […]...
36. Les mots me manquent pour jouir Les mots me manquent pour jouir du chèvrefeuille, du jasmin frappe par le vent violent le sol brille le jour […]...
37. Le temps est un grand maigre Les traits tires, les dents passees au noir pour dire ce qui ne peut l’être. La moindre parole ainsi prononcee […]...
38. L’AIR DANS NOS TRACES Lumière qui nous imprègne par les lèvres. Le seuil, lorsque tu ignores si c’est l’air qui tremble, si c’est toi. […]...
39. Pourquoi n’allez-vous pas à Paris? Pourquoi n’allez-vous pas à Paris? – Mais l’odeur des lys! Mais l’odeur des lys! – Les rives de la Seine […]...
40. PENIA Cœur d’amethyste en alerte, ce vide qui demeure vide, est à remplir des premices de l’eveil. * Cette faim, cette […]...