Tu serais avec moi sous le masque
Tu serais avec moi sous le masque
nous nous endormirions garrottes
corrodes par la secheresse
momifies dans la couleur
adosses à la toute-puissance
du modèle absent
toi, moi,
l’autre, le souffle qui se tresse
à l’insignifiance de l’air dechaîne
un vent machinique un vent
sans bourrasques ni accalmie
pour abattre une floraison
excessive, un barrage
de mots dans la nuit
et degager le passage
d’un sommeil à vif
pousse au rouge
et la distorsion
des figures du sommeil
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