Le soleil braque la nuit
Le soleil braque la nuit
Est-ce que les mots en branches noires flottent toujours
Je veux plonger dans la mer avant le soleil boire la salive
des rochers Je ne donne rien sans le tribut d’amour comme la lèpre
lèche le desir
La mort est le seul passage libre
Dans la lumière des cierges j’ouvre le ventre des statues
bois leur sang blanc comme du lait Je suis la lune et
les etoiles de ma mère inconnue
Pleure mon amour d’ombres Si d’autres feux brûlent
vous ne me retiendrez pas enceinte des lieux clos
Je n’ai plus rien qu’un champ de poupees cassees Mes
mains en etranglent une deux
II en renaît encore aux faux yeux tranquilles
Les jours me manquent Je n’aime que la violence de la
nuit qui m’abandonne à la mer
Quelle est ton origine
J’ecarte toute question que je ne pose pas
Tu es la reponse emmêlee d’algues
Je viens d’avant l’amour
Non-lieu provisoire, Cadex