LE PELOTON D’EXÉCUTION
Feu! – Euthanazie. Les pauvres cons qui te descen-
dent n’ont certes pas invente la poudre, mais ils s’en
servent sans savoir qu’ils ne l’ont pas inventee… pre-
mière excuse. Deuxième excuse : chacun d’eux se per-
suade, en conscience, que sa balle (à blanc, une sur 12)
ne fera pas de trou – là – la itou! Quelle manie de
chanter devant un peloton d’execution!
Qu’on ait souffrit
Qu’on naîtete zheureux
Ri-en, c’est encor bien mieux
Qu’y ait pus d’ici
Qu’y ait pas d’ailleurs
Ri-en, c’est encore meilleur
Et le jour se leva pour lui.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Related posts:
- L’ours est faillible L’Ours est faillible Devant les odeurs Miel exuberant Mousse et chardon Petales de rosee Au petit matin L’Ours est faillible […]...
- Ai-je un visage devant elle Ai-je un visage devant elle, devant l’œuvre du vide, devant l’aube sur sa nuque? nos corps s’effritent, substance des tenèbres, […]...
- HOMME DE PEINE est-il aveugle est-il muet cet homme de peine dont les yeux grands ouverts sont figes et la bouche silencieuse beante […]...
- La pluie ne se pose pas encore sur n’importe quelle La pluie ne se pose pas encore sur n’importe quelle epaule. L’accordeoniste a tourne les cartes. L’aiguiseur de couteaux part […]...
- CONTRE-DESTIN À la hauteur des vents hisser les poitrails tout sauvegarder le rire blanc et le soleil rouge et natal ebène […]...
- O lèvres qui remuez sans cesse le silence! O lèvres qui remuez sans cesse le silence! Ô paupières qui battez peureusement dans la nuit! O mains pleines d’herbes […]...
- Toutes les choses de la terre Toutes les choses de la terre Il faudrait les aimer passagères Et les porter au bout des doigts Et les […]...
- L’OUBLI ET LES LUBIES Et moi pourquoi ne tuer ceux-ci du ponton Bafouillent, fous, très horripiles de ce ton Inquiet qu’eux-mêmes avaient leur âme […]...
- BOUQUET DE FRISSONS Une pensee fleurie dans une fissure la langue du lezard devant un tesson La tache de lumière violette sur les […]...
- II ne demandait rien de plus II ne demandait Rien de plus : Une maison Des enfants et une epouse Qui l’aime. Mais un jour il […]...
- An den Wasserfall Ist das der Ort, wo sonst Entzyken Im sanften Schatten auf mich kam? Bist du es, Fels! wo aus den […]...
- Visage aveugle de se taire Visage aveugle de se taire… Quelle vitre pourtant ne se briserait D’être si lente aux lèvres! ô l’idee de la […]...
- EVE LUCIFUGE Elle est massivement presente Elle est la plus vivante et la plus noire Au milieu de cette foule consumee Entre […]...
- LA JEUNE FILLE AUX RATS Tôt le matin je suis dans une chambre Inattendue les volets sont fermes Le lit couvert par un velours passe […]...
- Parle Cet espace il te faut l’abandonner à sa propre fructi- fication. Tu n’y entres pas, il est ce qui se […]...
- Un telephone sonne un telephone sonne ait sursauter le silence puis abandonne devant la fenêtre les voitures par intermittence effacent les pensees le […]...
- LA GRIVE Une branche chuchote alourdie de silence et delivree de ses parfums. Lisible est sur le jour la presence de l’aube. […]...
- PIAZZA DE BEAUBOURG, LE 15 MAI, 19 HEURES nuages gris-bleu mats par-dessus les ardoises. Entre deux manches à air geantes, au droit du 111 à 117 rue Saint-Martin, […]...
- Rien que les fougères Rien que les fougères Un oiseau la lisière Le ciel voici Le taillis devant l’aube Quel fremissement Jamais ne fuyait […]...
- LE MONDE DE L’HOMME L’homme est le monde et le monde existe devant lui parce qu’il existe devant le monde. Quand il touche ce […]...
- ELEGIE 12 Sois la semblance en moi de l’amour que tu fus Sans passe ma vivante à jamais à ne croire Où […]...
- BATTEMENT Battement de la mer eau en mouvement eau errante, debris, thyms. Orties, contre le temps j’allais à ton odeur, je […]...
- FLEURONS GLORIEUX (DIVERTISSEMENT) 1 tu vas tu vaques à tes affaires tes navigations coutumières dans la fluidite de la ville où se retrecit […]...
- J’AI BIEN LE TEMPS J’ai peu de souffle et peu de force et moins d’elan Mais je ne me presse plus J’ai bien le […]...
- LA STATUE Il avait dormi cette nuit-là sur les genoux d’une froide statue de marbre et d’une grandeur qui l’avait surpris. Il […]...
- La cecite des larmes est la plus profonde La cecite des larmes est la plus profonde ces yeux dans les yeux qui en calme tumulte ne fixent que […]...
- THE EXCUSE Calling to mind, my eyes went long about To cause my heart to forsake my breast, All in a rage […]...
- L’INCONNU Je marche dans la solitude des livres : mon cœur gèle avec ces memoires gelees. Le vent tape au volet. […]...
- LA TENTATION DU JOUR sans argent tu penètres dans la cage l’arbre fremit en toi le policier ressemble à un couteau la peur penètre […]...
- Je ne sais pourquoi Je ne sais pourquoi ni quelle errance supplie encore se lasse d’où vient où va ce silence qui bat * […]...
- QUELLE FUT LA MORT DE SAM BEGKETT? Quelle fut la mort de Sam Beckett? Sourit-il ou pleura-t-il quand le glas tinta? Finie l’antienne si admirable, Chansons de […]...
- VALEUR D’USAGE DE LA POÉSIE Ils disent que le poème n’est pas cense exprimer quoi que ce soit Dans le grand intestin du monde, les […]...
- Hier encore jeune homme à Montreal Hier encore jeune homme à Montreal marchant Des heures dans les rues surchauffees bitume Familier des villes pour celui qui […]...
- DIMANCHE DE POISSONS Et puis un jour vient encore, un autre jour, allonger la corde des jours perdus à reculer sans cesse devant […]...
- TESTAMENT Pour Alain Bosquet À l’enfant que je n’ai pas eu mais que d’un homme je reçus septante fois sept fois […]...
- LE COUP DE GRÂCE C’est moi Seigneur J’ai les bras etendus Comme quelqu’un qui ne croît pas Qui ne croît guère Comme quelqu’un qui […]...
- Comme la saintete qui ne sort plus de ses nimbes Comme la saintete qui ne sort plus de ses nimbes naïfs – l’amour ne sortira plus de cette simple duree […]...
- (romance) Issy-les-Moulineaux sentier des Épinettes je me souviens je n’avais pas vingt ans la frangine à mon bras gloussait No no […]...
- DORSALES Quelle incroyance tout de même avec la culbute des paupières… Savoir que tout s’ecoule, le vent comme le sable, et […]...
- PATRIE BLANCHE La mort toujours avec sa trace devant nous parmi les arches modernes et les voitures. D’un battement en avance vers […]...