Un telephone sonne

Related posts:

1. La couleur de la mer est semblable au matin La couleur de la mer est semblable au matin. Le ciel est plein d’oiseaux que le vent a laisses. Des […]...
2. LE TÉLÉPHONE Chaque nuit, dans cette cabine publique qui illu- mine les façades closes et les platanes epuises de ne jamais dormir, […]...
3. Bien sûr tout cela pourrait sembler bien sûr tout cela pourrait sembler peser lourd tant c’est tant d’evidence qu’on a dans les mains ce qui n’est […]...
4. L’ÎLE AU TRÉSOR J’ai ouvert la porte il a ouvert son besoin de parler de me parler d’elle de l’île où l’on se […]...
5. MAIN là – une main, celle-ci s’obstine, mais ne caresse plus, ne prend plus, laissee pendre dans l’eau du passage, et […]...
6. DANS LA HAUTE ANNÉE BLANCHE Dans la haute annee blanche des couronnes Jetees en craie au ciel de cendres comme Une tour serait tremblante immaculee […]...
7. SUR LE PAS Rien ne distingue la route des accidents de ce ciel. Nous allons sur la paille molle et froide de ce […]...
8. L’EAU DISCRÈTE Une eau glacee qui coule On l’entend sans la voir (La pensee de l’ete qui chantonne sous l’herbe) Les toutes […]...
9. CARDIOGRAMME (MAI) La Seine etait verte à ton bras Plus loin que le pont Mirabeau sous les collines comme une respiration La […]...
10. POSITION DU POÈME il est assis il a les genoux plies il voit le monde il voit des fleurs de trèfle blanches il […]...
11. BAR ZEN une autre fois je m’etends dans la senteur blanche des buissons une main sur le cœur vide de tout poème […]...
12. Un soir je me suis loge dans un ventre un soir je me suis loge dans un ventre on m’en a deloge juste avant quarante de quoi te plains-tu […]...
13. DIMANCHE DE POISSONS Et puis un jour vient encore, un autre jour, allonger la corde des jours perdus à reculer sans cesse devant […]...
14. Comme une maison de paroles Comme une maison de paroles, fable de pierres qui gravitent autour du cœur lentement et se dissout comme un fil […]...
15. FACE À LA NUIT (extraits) Il y a, au-dessus, terreur, mais aujourd’hui je peux marcher : bien travaille, aplani les jours et les coups, je […]...
16. DANSEURS DE PARADIS jusqu’à la fin des temps et plus loin encore dans tout ce bleu qui n’est que toi jusqu’à la fin […]...
17. SOUS LA FALAISE Quand tu marches sous la falaise N’oublie pas de faire offrande D’une pensee transparente au pèlerin N’oublie rien de son […]...
18. LA MAIN D’EMMA dans la consommation des siècles et des gestes à pas de forlane s’avancera l’oubli de mourir avec ta main (rosie, […]...
19. Après le velo de l’ocean, un demi course Après le velo de l’ocean, un demi course. Il a une gueule sans dents, carmin comme une fille de Van […]...
20. L’ÉCHELLE Il mit le premier pied Sur le premier barreau. Il mit le second pied Sur le second barreau. J’y suis […]...
21. PRIÈRE Qu’on me laisse partir à present Je pèserais si peu sur les eaux J’emporterais si peu de chose Quelques visages […]...
22. Chute La douce lenteur de cette chute d’une feuille morte, la saison avancee, comme un rappel etrangement proche où le mot […]...
23. LE CARNAVAL DE NICE Pour Luan Starova. Tombe sur le trottoir, l’index tendu vers le côte noir de la vie, ce gant de femme […]...
24. LE TERRASSIER Je travaille à la tâche. C’est mon droit de poser ma pioche, de dire aux camarades : “A demain, car […]...
25. LE MYRTE Parfois je te savais la terre, je buvais Sur tes lèvres l’angoisse des fontaines Quand elle sourd des pierres chaudes, […]...
26. Sur les coteaux, un clocher s’elance au milieu des arbres Sur les coteaux, un clocher s’elance au milieu des arbres. Il pleut, la route grise fend le vert sombre des […]...
27. Comme on avance sur la jetee les dimanches comme on avance sur la jetee les dimanches et chaque jour dans l’indigo c’est beaucoup d’eau dans la bassine soyez […]...
28. L’AIR DANS NOS TRACES Lumière qui nous imprègne par les lèvres. Le seuil, lorsque tu ignores si c’est l’air qui tremble, si c’est toi. […]...
29. Une prière d’eau monte avec le soir une prière d’eau monte avec le soir celui qui porte une flamme autour du cou passe dans la rue une […]...
30. L’ORPHELIN Oscar Milosz In Memoriam Pauvre enfant, souviens-toi de la pluie. La main tombe desemparee par ce corps osseux, sans fin […]...
31. FIGURE 22 Ce qu’on va voir dans un musee parfois ça semble sou- dain très proche alors que pourtant ça se trouve […]...
32. La main du temps a pousse la fenêtre la main du temps a pousse la fenêtre la cantilène du voyage s’eloigne le ciel glisse vers le silence je […]...
33. LE HURLEMENT Parfois en pleine nuit, aussi parfaitement eveille que le jour où l’on n’a pu entrer chez soi parce que les […]...
34. Il y a un cri Il y a un cri on ne l’entend pas Mais il y a un cri pousse par les morts dans […]...
35. C’est sur un toit pauvre que j’ai retenu mon âge C’est sur un toit pauvre que j’ai retenu mon âge la porte de laiton s’ouvrait et coupait l’aspect du ciel […]...
36. LE VOLEUR DE SOUFFLE (extraits) Ton jour delaisse ton jour comme s’il etait moins clarte que passion, les rayons de ta lumière ne sont que […]...
37. DÉCRIRE LE PAYSAGE (extraits) L’automne vient, Comme si je n’existais pas. Et je ne sais s’il se souvient… Et ma parole n’a d’espace Que […]...
38. DÉMESURE DE LA POÉSIE Le poème est ce qui n’a ni nom, ni repos, ni lieu, ni demeure : fissure à l’œuvre se mouvant. […]...
39. LE COUP DE GRÂCE C’est moi Seigneur J’ai les bras etendus Comme quelqu’un qui ne croît pas Qui ne croît guère Comme quelqu’un qui […]...
40. TOUT TOM TOUT SEUL (EXTRAITS) Tom. Tom tout seul. En boule, electrise. Tom ses mains, ses mains l’ont reconnu. Le corps a reconnu son […]...