Terrible est le visage du temps
Terrible est le visage du temps
tapi en toi
dans un detour de l’être
et qui attend, prêt à surgir.
Cette lumière oscillante, ancree
en toi comme un dard,
immobile, et qui veille.
Peut-être le chant avant toute
humaine parole est-il cette lueur
qui soudain glisse
sur un fil d’ombre.
Et ce visage inconnu tu le reconnaîtras
comme tien au moment du passage
et du renoncement.
(2 votes, average: 2,50 out of 5)
Related posts:
- ÉPREUVE DU VISAGE Qui Se tient Derrière le pelage du monde? Quel visage au front nu Se detourne des rôles Ses yeux inversant […]...
- DÉCRIRE LE PAYSAGE (extraits) L’automne vient, Comme si je n’existais pas. Et je ne sais s’il se souvient… Et ma parole n’a d’espace Que […]...
- Chute La douce lenteur de cette chute d’une feuille morte, la saison avancee, comme un rappel etrangement proche où le mot […]...
- Visage aveugle de se taire Visage aveugle de se taire… Quelle vitre pourtant ne se briserait D’être si lente aux lèvres! ô l’idee de la […]...
- Il a conserve ton visage Il a conserve ton visage au fond de la forêt profonde Sa bouche aux mots criblee de signes sa parole […]...
- Le temps est un grand maigre Les traits tires, les dents passees au noir pour dire ce qui ne peut l’être. La moindre parole ainsi prononcee […]...
- Car le visage est jusqu’au bout, intempestif Car le visage est jusqu’au bout, intempestif, et la semblance est innombrable – on dit : fluente. La tendresse qu’on […]...
- La main du temps a pousse la fenêtre la main du temps a pousse la fenêtre la cantilène du voyage s’eloigne le ciel glisse vers le silence je […]...
- Demain, quel temps il fera Parfois tu me surprends. Tu veux t’enfoncer davantage dans la ville. Tu aimes, dis-tu, les vieilles rues pavees qui vont […]...
- Dans le temps dans la nuit Dans le temps dans la nuit Je te parlerai Dans le temps dans la nuit je pourrai repondre à voix […]...
- LONDONIENNES (extraits) Pendant que j’allumais une autre cigarette tu as quitte tes bas assise au bord du lit et maintenant tu n’oses […]...
- LA MAIN D’EMMA dans la consommation des siècles et des gestes à pas de forlane s’avancera l’oubli de mourir avec ta main (rosie, […]...
- Comme la saintete qui ne sort plus de ses nimbes Comme la saintete qui ne sort plus de ses nimbes naïfs – l’amour ne sortira plus de cette simple duree […]...
- DANSEURS DE PARADIS jusqu’à la fin des temps et plus loin encore dans tout ce bleu qui n’est que toi jusqu’à la fin […]...
- Ai-je un visage devant elle Ai-je un visage devant elle, devant l’œuvre du vide, devant l’aube sur sa nuque? nos corps s’effritent, substance des tenèbres, […]...
- ÉLÉGIE IV Les bruits du monde un instant reunis dans sa cervelle, puis rien. JEAN-MARIE LE SIDANER Dans la beaute de l’ephemère, […]...
- LE REBEL Un visage-temps-pluie-tempête-saison Un visage-doux-dur-emouvant inquietant-volcanique Un visage marque-au-fer à la lave-à la bave Un visage-ocean-lichen Un visage-ombre-et-lumière vent-et-ecume Un visage-canne-à-sucre […]...
- Sur les coteaux, un clocher s’elance au milieu des arbres Sur les coteaux, un clocher s’elance au milieu des arbres. Il pleut, la route grise fend le vert sombre des […]...
- LES FEUILLES VOLANTES Adieu mon livre, adieu ma page ecrite, Se detachant de moi comme une feuille, Me laissant nu comme un cliche […]...
- J’AI BIEN LE TEMPS J’ai peu de souffle et peu de force et moins d’elan Mais je ne me presse plus J’ai bien le […]...
- LE TEMPS DE NEIGE Il neige elles s’en rient Elles se rient de tout De l’hiver d’être nues De la nuit et des hommes […]...
- QUELQUES PAS ENCORE Lorsque j’aurai ouvert toutes mes forces A battant ecumeux Quelqu’un passera Dans la rue verte et pauvre La rue dont […]...
- FACE À LA NUIT (extraits) Il y a, au-dessus, terreur, mais aujourd’hui je peux marcher : bien travaille, aplani les jours et les coups, je […]...
- L’ADIEU Nous sommes revenus à notre origine. Ce fut le lieu de l’evidence, mais dechiree. Les fenêtres mêlaient trop de lumières, […]...
- L’ESPACE DE LA PERTE (extraits) Сlé Dis-moi où sont les preuves? Elles sont enfermees. C’est toi le gardien. Mais cette cle est plus fragile qu’un brin […]...
- LETTRES MORTES “Que les mots maintenant m’effacent que l’oubli ” Signe ce livre ou la page blanche après table “Acheve d’imprimer Chut! […]...
- Fleurs de cerisiers Le petit espace de temps où tu traverses les fleurs du cerisier, eclatantes au soleil, dejà s’effaçant comme neige, c’est […]...
- Il faisait un temps je le jure Il faisait un temps je le jure A ne pas mettre nez dehors Ni chien ni chat ni d’aventure Ame […]...
- Comprends-tu que c’est une declaration d’amour? Comprends-tu que c’est une declaration d’amour? De même que certaine lumière, la housse de l’aube entre autres, apparie tout en […]...
- LE COUP DE GRÂCE C’est moi Seigneur J’ai les bras etendus Comme quelqu’un qui ne croît pas Qui ne croît guère Comme quelqu’un qui […]...
- CE CHAGRIN QUI SE DÉROBE A Jean Amrouche Ce chagrin qui se derobe En volutes de desespoir Sa misère où je le poursuis Je reconnais […]...
- LES OFFENSÉS Par ordre de famine les indigents furent alignes Par ordre de colère les seditieux furent examines Par ordre de bonne […]...
- FIGURE 38 Si je revenais maintenant à une ecriture plus gramma- ticalement correcte comme on dit peut-être qu’on sentirait mieux après la […]...
- EAUX TROUBLES À ma mère Je te vois comme un hiver, comme du givre; transparente, brûlante, transpercee de lumières; glacee, glaçante, cassable. […]...
- PREMIER POÈME FANG YI Le ciel pas d’angle je n’etais pas en alerte je n’ai à aucun moment bute contre rien je pense avoir […]...
- MÉDITATION DU 21/7/85 Je regardai ce visage, qui avait ete à moi. de la manière la plus extrême. Certains, en de semblables moments, […]...
- Rien que les fougères Rien que les fougères Un oiseau la lisière Le ciel voici Le taillis devant l’aube Quel fremissement Jamais ne fuyait […]...
- LE PEIGNE Il me faudrait trouver un peigne. Je serais rivière, longue et sans nœuds, Parallèle à moi-même et descendant Librement, selon […]...
- Cette heure seule dans le crepuscule d’eté Cette heure seule dans le crepuscule d’ete : on n’entend dejà plus qu’un bruit de clefs. Les mots changent, sable […]...
- VRAI NOM Je nommerai desert ce château que tu fus, Nuit cette voix, absence ton visage, Et quand tu tomberas dans la […]...