Il faisait un temps je le jure

Related posts:

1. LE TEMPS DE NEIGE Il neige elles s’en rient Elles se rient de tout De l’hiver d’être nues De la nuit et des hommes […]...
2. L’OUBLI Il y avait une table. Il y avait des chaises. Et il oublia quoi. Il retenait son souffle. Il y […]...
3. SOUS LA FALAISE Quand tu marches sous la falaise N’oublie pas de faire offrande D’une pensee transparente au pèlerin N’oublie rien de son […]...
4. Fenêtre, me dit-elle, distance Fenêtre, me dit-elle, distance, puis elle detourne son visage vers d’autres inconnus, le printemps lui rend grâces, un moment la […]...
5. LA MAIN L’homme qui ouvrit le bal avait trente ans et un moi- gnon en guise de main gauche. Même les imbeciles […]...
6. IMMORTALITÉ Il vendit des pommes frites jusqu’à sa mort, sans par- ler, sans rire. Les enfants l’appelaient l’ours brun. Quand le […]...
7. VINGT-QUATRE HEURES D’AMOUR EN JUILLET PUIS EN AOÛT J’attends qu’elle rôde, qu’elle tousse, Qu’elle bâille, qu’elle crache, qu’elle Tâte son gosier, qu’elle marche. J’attends une cloison de papier […]...
8. L’IMPERFECTION EST LA CIME Il y avait qu’il fallait detruire et detruire et detruire, Il y avait que le salut n’est qu’à ce prix. […]...
9. II ne demandait rien de plus II ne demandait Rien de plus : Une maison Des enfants et une epouse Qui l’aime. Mais un jour il […]...
10. La presence d’un temps sans âge La presence d’un temps sans âge murmure en ses tressaillements Goutte après goutte me parvient le grand silence nomade l’ephemère […]...
11. Je suis sans identité Je suis sans identite comme, coupant, par les bois le pas d’un autre, toujours un autre, à la fin, par […]...
12. Le temps est un grand maigre Les traits tires, les dents passees au noir pour dire ce qui ne peut l’être. La moindre parole ainsi prononcee […]...
13. PREMIER POÈME FANG YI Le ciel pas d’angle je n’etais pas en alerte je n’ai à aucun moment bute contre rien je pense avoir […]...
14. EN MOI RÉGNAIT LA DÉSOLATION Où ton inexistence etait si forte, elle etait devenue forme d’être. En moi regnait la desolation, comme conversant à voix […]...
15. HOMMAGE À GEORGES PEREC Je me souviens de Georges Perec! Nous edons sur les mêmes bancs d’ecole, dans la même Communale! Nous avions les […]...
16. Femme d’interieur Une prose ressuscite les soleils morts. Elle devore un chef-d’œuvre qui la libère des tirages en vogue, defunts de l’art […]...
17. Demain, quel temps il fera Parfois tu me surprends. Tu veux t’enfoncer davantage dans la ville. Tu aimes, dis-tu, les vieilles rues pavees qui vont […]...
18. FACE À LA NUIT (extraits) Il y a, au-dessus, terreur, mais aujourd’hui je peux marcher : bien travaille, aplani les jours et les coups, je […]...
19. Trop, dure, trop, sèche, la terre, n’accueille pas la pluie Trop, dure, trop, sèche, la terre, n’accueille pas la pluie,, L’eau enfle,,, et glisse,, desormais inutile et nefaste,,, devaste Tout […]...
20. Ai-je un visage devant elle Ai-je un visage devant elle, devant l’œuvre du vide, devant l’aube sur sa nuque? nos corps s’effritent, substance des tenèbres, […]...
21. L’ORPHELIN Oscar Milosz In Memoriam Pauvre enfant, souviens-toi de la pluie. La main tombe desemparee par ce corps osseux, sans fin […]...
22. DANS LA HAUTE ANNÉE BLANCHE Dans la haute annee blanche des couronnes Jetees en craie au ciel de cendres comme Une tour serait tremblante immaculee […]...
23. La pluie ne se pose pas encore sur n’importe quelle La pluie ne se pose pas encore sur n’importe quelle epaule. L’accordeoniste a tourne les cartes. L’aiguiseur de couteaux part […]...
24. LE PONT DE FER Il y a sans doute toujours au bout d’une longue rue Où je marchais enfant une mare d’huile, Un rectangle […]...
25. QUELQUES IDÉES De temps en temps, il est bon de suivre le premier corbillard venu, d’embrasser les parents et les amis du […]...
26. LA POÉSIE À Jean-Jacques Lebel La poesie Comme la lumière du linge fin Ébloui par la croupe de l’ombre Où prisonnière de […]...
27. Trois claques à Balzac 1768 sir Jacques n’etait pas fataliste aussi avait-il sur sa liste d’ennemis jures Diderot qu’en puree il reduisit last but […]...
28. STRATFORD L’une avait des cheveux blonds Et ne les penchait guère Que sur les redoutables heros de ses livres, Quand ils […]...
29. ELEGIE 12 Sois la semblance en moi de l’amour que tu fus Sans passe ma vivante à jamais à ne croire Où […]...
30. SEPTIÈME POÈME FANG YI Quand tu en dechires sans bruit le tissu pour que res- pire son etoile de quel côte du reel es-tu […]...
31. La cecite des larmes est la plus profonde La cecite des larmes est la plus profonde ces yeux dans les yeux qui en calme tumulte ne fixent que […]...
32. Terrible est le visage du temps Terrible est le visage du temps tapi en toi dans un detour de l’être et qui attend, prêt à surgir. […]...
33. NOTES EN MARGE De l’ouvert on ne parle pas Les peintres chinois devant l’ouvert tracent d’un pinceau leger une calligraphie La nuit parfois […]...
34. Dans le mortier du temps Dans le mortier du temps des fees microscopiques agitent des cristaux Au pied de la lune crepitent des sons piquetes […]...
35. J’AI BIEN LE TEMPS J’ai peu de souffle et peu de force et moins d’elan Mais je ne me presse plus J’ai bien le […]...
36. À CE QUI N’EN FINIT PAS (extrait) C’est la première fois que je te quitte sans que tu sois là. Je n’entendrai plus ta voix cicatrisee depuis […]...
37. Prière Que l’innocence demeure qu’il lui soit donne de pouvoir se perdre dans l’in- utilite de ce monde qu’elle soit suffisamment […]...
38. La main du temps a pousse la fenêtre la main du temps a pousse la fenêtre la cantilène du voyage s’eloigne le ciel glisse vers le silence je […]...
39. (romance) Issy-les-Moulineaux sentier des Épinettes je me souviens je n’avais pas vingt ans la frangine à mon bras gloussait No no […]...
40. RASE CAMPAGNE debout tout en noir au bord d’une route en rase campagne une femme aux longs cils aux vastes yeux pervenche […]...