Ceux qui prêtent l’oreille à la rumeur du soir

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2. LA RENCONTRE Il a fait semblant de ne pas m’avoir vue, mais j’ai bien vu alors qu’il ne voyait plus rien ; […]...
3. J’ai commence par les yeux comme l’amour J’ai commence par les yeux comme l’amour les yeux nourrissent ce qu’ils regardent je ne mange plus si tu ne […]...
4. Car le visage est jusqu’au bout, intempestif Car le visage est jusqu’au bout, intempestif, et la semblance est innombrable – on dit : fluente. La tendresse qu’on […]...
5. À ceux qui partent pour oublier leur maison À ceux qui partent pour oublier leur maison Et le mur familier aux ombres J’annonce la plaine et les eaux […]...
6. Pour une poignee de terre Je voudrais me voir passer à bicyclette je voudrais être un rêveur qui rêve de moi je voudrais m’aborder en […]...
7. Un soir je me suis loge dans un ventre un soir je me suis loge dans un ventre on m’en a deloge juste avant quarante de quoi te plains-tu […]...
8. SOLDE Pour Aime Cesaire. J’ai l’impression d’être ridicule dans leurs souliers dans leur smoking dans leur plastron dans leur faux-col dans […]...
9. DANSEURS DE PARADIS jusqu’à la fin des temps et plus loin encore dans tout ce bleu qui n’est que toi jusqu’à la fin […]...
10. LES GISANTS Faste feodal des gisants incarnes dans la pierre – couche portee par la paumee pierreuse de la terre. Ni tombeau […]...
11. L’AVEUGLE J’ai vu tes filles, Dieu des armees Et tout de suite j’ai aime leurs yeux de brume J’ai aime leur […]...
12. CES PIERRES IRRIGUÉES PAR UN DIEU ces pierres irriguees par un dieu un lieu où se serrent inconnues du roulement sans bords les couleurs qu’inventent les […]...
13. Un soir Un soir c’est le regard de biais des femmes qui se lassent c’est la lueur veloce du couteau qui s’abat […]...
14. L’HIVER QUE J’APPRÉHENDE Je ne redoute pas cet hiver qui s’avance, ni le gel qui durcit la terre et fige l’eau cependant que […]...
15. Que reste-t-il sinon le sable Que reste-t-il sinon le sable, la perte et le renoncement? Que reste-t-il au fond, bien loin, tout au fond des […]...
16. LIRE LES YEUX LIRE LES YEUX JUSQU’À ÉCRIRE DANS LE CIEL ET QUE TOUT DEVIENNE BLEU DANS LE CIEL Si nos yeux ne […]...
17. LE MONDE DE L’HOMME L’homme est le monde et le monde existe devant lui parce qu’il existe devant le monde. Quand il touche ce […]...
18. Je m’enfonce très fort les ongles dans la peau Je m’enfonce très fort les ongles dans la peau pour me rappeler que je suis encore en vie à l’heure […]...
19. ENCORE UN SWING à Jean-Luc Debattice Comment se peut Jouer le ciel Pour moins que rien De noir destin Tout est si fort […]...
20. DAVID ET JONATHAN À la memoire de Guido Gezelle. Je suis le vicaire de Courtrai, je suis ne dans l’annee trente, j’ai tant […]...
21. LE TEMPS DE NEIGE Il neige elles s’en rient Elles se rient de tout De l’hiver d’être nues De la nuit et des hommes […]...
22. PARLER Ton silence est un verre en cristal : je le brise. L’aspic aime le verre et la faim fait la […]...
23. Tu me demandes ce que je ferai quand nous serons Tu me demandes ce que je ferai quand nous serons ensemble puisque je n’aurai plus à t’ecrire ensemble ne m’emplira […]...
24. LE MASQUE POUR VOIR À L’INTÉRIEUR DE LA NUIT Je ne veux rien que h nuit en robe de dentelle qui vend des yeux et des crecelles. Andre Frederique […]...
25. Chaque soir laissez la porte entrouverte Chaque soir laissez la porte entrouverte, il se pourrait qu’un souffle d’air veuille entrer et avec lui peut-être un papillon […]...
26. SUR UN THÈME DE WALT WHITMAN A François Chaumette J’avance au-dedans de moi et me voilà très au-delà, dejà largue plus loin que la memoire, plus […]...
27. VACILLANT AU SOIR DE LA VIE Vacillant au soir de la vie comme un charme sous le vent noir de la tempête qui galope au-dessus des […]...
28. ÊTRE DEBOUT Les murs qui m’entourent sont un poème. Tout ce qu’on vit nous fait poète. Je ne peux y echapper : […]...
29. PIAZZA DE BEAUBOURG, LE 15 MAI, 19 HEURES nuages gris-bleu mats par-dessus les ardoises. Entre deux manches à air geantes, au droit du 111 à 117 rue Saint-Martin, […]...
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32. SUR LA ROCHE D’EXIL sœur dans l’eclatant midi tu m’offris tes seins pour m’enseigner la chastete et si voracement je savourais leur pointe plus […]...
33. CHANT PREMIER L’altitonante loi dans son cycle d’eclairs ensemble refroisses en cites d’innombrables tous cercles confondus, distincts en leur sens strict, à […]...
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38. TANT DE CHOSES Tu as laisse dans l’herbe et dans la boue tout un hiver souffrir le beau parasol rouge et rouiller ses […]...
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40. Je crois te retenir immobile. Tu dors Je crois te retenir immobile. Tu dors. Je marche emerveille dans les jours de ta face. Je denombre les lieux […]...