COMMUNICATION
Quelle foudre inflexible a pris ce corps en main,
l’a petri, ravage d’orages sans pitie!
Ce qui devaste n’a pas de nom, pas de mains,
saisit l’esprit entier. Il faut manger ses cris.
Et le corps en douleurs sent le vent de la peur,
un vide où rien ne protège plus de la mort,
l’espace du rien qui l’angoisse, l’humilie,
ne laisse plus qu’un noir entre lui et la mort.
La personne petite où se debat la vie
voit derrière son oui les arbres toujours verts,
puis soudain ce visage impregne de noblesse,
presque inconnu dans sa douceur et sa noblesse,
rayonnant d’un souvenir qui n’a pas de fin,
et dans ses yeux tout ce qui reste de lumière.
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