CERCLE
II
À Jean Lescure.
Toi, profondeur
Dans ta surface.
Profondeur assise
Au seul niveau
De la surface
Et pas de fuite
Dans aucun volume.
Parfaitement plein
Dans ta profondeur,
Dans l’immobile va-et-vient
Qui te nourrit.
Profondeur en toi
De chacun des points
Pour les autres points qui te font le cercle.
L’ennui
Vaincu.
(2 votes, average: 3,00 out of 5)
Related posts:
- JE CHANTE L’ŒIL Je chante l’œil. Il est parfaite cible et le canon des figures, le cercle d’or miroitant, le piège du soleil. […]...
- DIAGONALE Pour aller où je dois aller, J’ai le droit de priorite, J’ai le droit de propriete. Car il faut que […]...
- CONNAIS-TOI TA SOLITUDE Ma main de gloire joue sur les fils de la vierge La nuit est une grande lyre melodieuse Ma musique […]...
- Plonger dans le regard Plonger dans le regard (toujours la profondeur des yeux m’etonne) Dejà tu sais cette pedte lèvre qui me brûle. Une […]...
- IL FAUT ACHETER SON CERCUEIL Il faut acheter son cercueil de son vivant Le remplir n’est rien Les grands yeux blancs du Solitaire y pourvoiront […]...
- ÉPREUVES À Lionel Ray Correcteur haletant des points et virgules puisses-tu revoir d’un iris forcene revoir et corriger d’une plume angelique […]...
- Tu reviens de la mer avec des cicatrices Tu reviens de la mer avec des cicatrices Au genou. Saoul de sel et de soleil tu fonds. Après cette […]...
- Je voudrais pouvoir palper tes notes Je voudrais pouvoir palper tes notes dans une caverne sans lumière, sans reflets où deviendrait sensible le grain de leur […]...
- FIGURE 38 Si je revenais maintenant à une ecriture plus gramma- ticalement correcte comme on dit peut-être qu’on sentirait mieux après la […]...
- LE MONDE DE L’HOMME L’homme est le monde et le monde existe devant lui parce qu’il existe devant le monde. Quand il touche ce […]...
- Cendre L’etrange voie que constitue ce sifflement du feu, ce gresillement. L’emprise du feu, ce qu’il contient et qui s’echappe ainsi, […]...
- À CAVAFY Que d’impatience et pour quoi si demain n’est qu’une barque sans voile ni rame, un pont sur le vide? Pense […]...
- VALEUR D’USAGE DE LA POÉSIE Ils disent que le poème n’est pas cense exprimer quoi que ce soit Dans le grand intestin du monde, les […]...
- LE LAIT De fouilles et de fresques ou de tablettes on peut supputer l’origine de ce liquide dont on sait cependant que […]...
- Dans nos proverbes on aime chacun pour deux Dans nos proverbes on aime chacun pour deux comprendre pond des œufs attendre vient sur toi comme le fruit sur […]...
- CERCLE I Tu es un frère, On peut s’entendre. Fais-moi pareil, Enferme-moi. Rechauffons-nous, Vivons ensemble Et meditons....
- De l’automne jauni qui tremble dans le bois detelé De l’automne jauni qui tremble dans le bois detele Il demeure une etrange melancolie Comme ces chaînes qui ne sont […]...
- SUR L’OCÉAN DES LIVRES Les voyelles eclaboussent dans le ressac du savoir les radeaux des couvertures transportant leurs cargaisons jusqu’aux ports de la memoire […]...
- LE PEIGNE Il me faudrait trouver un peigne. Je serais rivière, longue et sans nœuds, Parallèle à moi-même et descendant Librement, selon […]...
- DIASPORA Au fil des temps le sentiment d’appartenir à une nation disparut. Mais, pour autant, on ne vit pas se creer […]...
- L’ÉCHELLE DE MES VALEURS Une marche Un pas Une echelle Pour grimper Grimper au sommet de l’excellence Un pas prudent dans une marche Du […]...
- Si je devenais gros Si je devenais gros, je grossirais aussi les arbres les immeubles, les voitures, les orbites les gobelets, les œufs Je […]...
- LE MOT J’etais le seul à parler à l’orage. Nul ne savait le langage du ciel Et tout en moi devenait plus […]...
- Fillette, sa coiffure est liseron Fillette, sa coiffure est liseron Sa robe est retenue par les forêts L’observe un lion de griffes Aujourd’hui les prairies […]...
- L’Opulence de la nuit Quand j’ai faim tout me nourrit racontait cette chanteuse dont le nom m’est inconnu un visage la pluie l’aboiement d’un […]...
- CARRÉ Chacun de tes côtes S’admire dans les autres. Où va sa preference? Vers celui qui le touche Ou vers celui […]...
- SUR LA ROCHE D’EXIL sœur dans l’eclatant midi tu m’offris tes seins pour m’enseigner la chastete et si voracement je savourais leur pointe plus […]...
- L’AMOUR DANS LES RUINES (extrait) Tout reprendre à partir d’ici. De cette chaleur hesi- tante. De l’ombre mal repoussee. Gagnante. A contre- courant du paysage. […]...
- SEPTIÈME POÈME FANG YI Quand tu en dechires sans bruit le tissu pour que res- pire son etoile de quel côte du reel es-tu […]...
- MÈRE Mère tu es partie tu n’as pas eu le temps de nous dire adieu la mort t’a enveloppee dans son […]...
- LENTEMENT À PIED à travers le Gras de Chassagnes (extraits) Premier janvier. Le soleil, qui efface la vitre, a reveille quelques lezards. Dans l’enclos, l’amandier chante une joie prematuree. Les […]...
- SOLDE Pour Aime Cesaire. J’ai l’impression d’être ridicule dans leurs souliers dans leur smoking dans leur plastron dans leur faux-col dans […]...
- INSTANT MOCHE Cent pas dans une gare, Genève, – un jour peut-être regretteras-tu cette heure ajoutee à tant d’autres que tu qualifieras […]...
- LE JOUR N’EST PLUS Le jour n’est plus que belle eau grise (Elle est venue des montagnes du temps) Le bouvreuil noue et denoue […]...
- Pour Frederic Pour Frederic. Une grenouille bleue Se mordait la queue Au fond du lavoir Allez donc la voir. Un gros elephant […]...
- Je n’ai jamais connu dans sa verite ce qui m’etait Je n’ai jamais connu dans sa verite ce qui m’etait cher; je brûlais d’absolu je m’inventais necessaire à son devenir. […]...
- LA CLEF DE L’ORIGINE Celui qu’a terrasse la violence N’est-il pas retranche pour toujours de lui-même? Pèlerin du soleil aux trousses de son ombre, […]...
- PYRAMIDE Il me semble que j’imite Et pourtant je cherche qui. J’ai vu le sable et le vent Essayer de faire […]...
- TRIBUS En roller ou en skate ils slaloment contents En frôlant les manteaux des badauds peu agiles La capuche flottante ils […]...
- Dans le temps dans la nuit Dans le temps dans la nuit Je te parlerai Dans le temps dans la nuit je pourrai repondre à voix […]...