LE MÉTRO MIRABEAU
Sous l’metro Mirabeau coule le sang
c’est un suicide
faut-il qu’on souffre tant
les pleurs viennent toujours au bout du temps
Vienne la rame où je meurs
les pompiers vont je demeure
L’amour s’en va comme le sang coule
l’amour s’en va
comme la rame est lente
et comme l’egoïne est violente
Vienne la rame où je meurs
les pompiers vont je demeure.
Les Nuages de Paris, Maurice Nadeau
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