Rien que les fougères

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2. Le soleil braque la nuit Le soleil braque la nuit Est-ce que les mots en branches noires flottent toujours Je veux plonger dans la mer […]...
3. II ne demandait rien de plus II ne demandait Rien de plus : Une maison Des enfants et une epouse Qui l’aime. Mais un jour il […]...
4. FIGURE 22 Ce qu’on va voir dans un musee parfois ça semble sou- dain très proche alors que pourtant ça se trouve […]...
5. Terrible est le visage du temps Terrible est le visage du temps tapi en toi dans un detour de l’être et qui attend, prêt à surgir. […]...
6. Je voudrais pouvoir palper tes notes Je voudrais pouvoir palper tes notes dans une caverne sans lumière, sans reflets où deviendrait sensible le grain de leur […]...
7. FIGURE 10 Dans la neige qui tombe il y a le thème de l’oiseau mort c’est toujours en fait je m’en souviens […]...
8. ÉLÉGIE IV Les bruits du monde un instant reunis dans sa cervelle, puis rien. JEAN-MARIE LE SIDANER Dans la beaute de l’ephemère, […]...
9. LA BELLE ÉTOILE Pour une fois encore Je me suis laisse deriver Dans le lacis des rues sombres La barque a de nouveau […]...
10. Et ce serait un grand bonheur d’en finir à l’automne Et ce serait un grand bonheur d’en finir à l’automne avec ce corps qui n’en peut plus et dans les […]...
11. LA MAIN D’EMMA dans la consommation des siècles et des gestes à pas de forlane s’avancera l’oubli de mourir avec ta main (rosie, […]...
12. FACE À LA NUIT (extraits) Il y a, au-dessus, terreur, mais aujourd’hui je peux marcher : bien travaille, aplani les jours et les coups, je […]...
13. De l’automne jauni qui tremble dans le bois detelé De l’automne jauni qui tremble dans le bois detele Il demeure une etrange melancolie Comme ces chaînes qui ne sont […]...
14. Mathias Mathias, en ce temps-là, ne semblait guère encore que differer à peine des phenomènes atmospheriques et des incertitudes errantes de […]...
15. LES DISCRETS Peut-être sont-ils dans l’ombre comme dans la lumière, il suffit d’aimer cette lezarde dans le mur, une graine y a […]...
16. À LA VOIX DE KATHLEEN FERRIER Toute douceur toute ironie se rassemblaient Pour un adieu de cristal et de brume, Les coups profonds du fer faisaient […]...
17. LA CROIX DE LA ROSE ROUGE (extraits) Poitrine de l’olivier où l’arbre de patience est en son plus doux caresse par le temps d’aventure. Je m’y suis […]...
18. IMMEUBLE I La nuit quand les bruits se font rares et que les couloirs s’ajoutent aux couloirs, je sais que nous n’existons […]...
19. CÈNES (extraits) I Nulle part Et la mort avec toi L’archer et l’ombre de l’archer II À contre-jour la flamme Peut-être, qui […]...
20. DÉSERT À L’ESSAI Il s’est eloigne des villages. Vers le soir il a atteint le desert, il s’y est enfonce. Il s’est livre […]...
21. DANS LA LUMIÈRE DU JOUR Je suis claire dit-elle. Je suis claire comme les rumeurs de l’aube. Je suis le miroir, je m’efface – et […]...
22. EAUX TROUBLES À ma mère Je te vois comme un hiver, comme du givre; transparente, brûlante, transpercee de lumières; glacee, glaçante, cassable. […]...
23. ENCORE UN SWING à Jean-Luc Debattice Comment se peut Jouer le ciel Pour moins que rien De noir destin Tout est si fort […]...
24. DANSEURS DE PARADIS jusqu’à la fin des temps et plus loin encore dans tout ce bleu qui n’est que toi jusqu’à la fin […]...
25. FUT BÂTI regard comme enfoncement d’astres dans le temps par l’eau regard sur la mort après le monde signe devant ce qui […]...
26. VŒU Au fond je n’ai pas de message – rien de sublime Je parle avec la voix d’un dieu quoddien que […]...
27. L’HIVER À Gilbert Koull. J’ai su pourtant donner des ailes à mes paroles, je les voyais tourner en scintillant dans l’air, […]...
28. ÉLÉGIE 5 I Dehors, ni pluie, ni vent. C’est la nuit, et ce n’est pas encore l’approche du matin. Un temps mort […]...
29. COMMUNICATION Quelle foudre inflexible a pris ce corps en main, l’a petri, ravage d’orages sans pitie! Ce qui devaste n’a pas […]...
30. LES GISANTS Faste feodal des gisants incarnes dans la pierre – couche portee par la paumee pierreuse de la terre. Ni tombeau […]...
31. LA RENCONTRE Il a fait semblant de ne pas m’avoir vue, mais j’ai bien vu alors qu’il ne voyait plus rien ; […]...
32. L’ÎLE AU TRÉSOR J’ai ouvert la porte il a ouvert son besoin de parler de me parler d’elle de l’île où l’on se […]...
33. SUR LE PAS Rien ne distingue la route des accidents de ce ciel. Nous allons sur la paille molle et froide de ce […]...
34. DANS LA HAUTE ANNÉE BLANCHE Dans la haute annee blanche des couronnes Jetees en craie au ciel de cendres comme Une tour serait tremblante immaculee […]...
35. LA POÉSIE À Jean-Jacques Lebel La poesie Comme la lumière du linge fin Ébloui par la croupe de l’ombre Où prisonnière de […]...
36. LA MAIN BRÛLÉE Comme toujours, nous avons voue le meilleur à ceux qui, passant, l’ont disperse plus loin, dilapide dans des auberges obscures, […]...
37. NOTES EN MARGE De l’ouvert on ne parle pas Les peintres chinois devant l’ouvert tracent d’un pinceau leger une calligraphie La nuit parfois […]...
38. BAIGNOIRE La baignoire s’est endormie Avant ce baigneur de minuit. Lui, les yeux grands ouverts, Il ecoute, dans la lumière, Un […]...
39. La tentation du jour (extraits) Ici le monde se connaît et le fleuve de feu dont nous sommes la source ne tarit jamais Ici sur […]...
40. L’ATTENTE Si tu viens pour rester, dit-elle, ne parle pas. Il suffit de la pluie et du vent sur les tuiles, […]...