HALLALI MYSTIQUE
En moi meurt le monde
Lente retraite des flux de lumière
Qui decouvre les plaines nacrees de la nuit
Quel lait scintille au sein d’une vierge
Quelles roses fremissantes aux deux de mon
crepuscule
Passez belles fleurs du soir
Jardins perilleux pièges trop suaves pour le voyageur
Au nom de mon Amour s’enfuiront les visions d’amour
Au nom de mon angoisse faiblira la peur
Rictus trop humain aux lèvres d’un fantôme
Errant oublie dans nos prisons familières
Musique verte des infernales alarmes
Je chemine dans les mondes intermediaires
Mon desir parfois eclate en fanfare au cœur du mystère
Pressee par une mortelle necessite
Mon âme se glace
Ange du desespoir qui clame
Et n’a pas de mots pour appeler le Verbe
La conjuration où vibre l’univers
Nom saint qui defie la parole!
Et l’homme abattu etreint la terre de ses douleurs
Mon île derivante où pleure un roi de Thule
Les colonnes du monde jamais ne se briseront
Je suis hante d’une nostalgie profonde
O sœur du pays des mers
Un regret très vieux baigne tes yeux
Étrange eclat où se reconnaît ma souffrance :
Mon aimant mon amie je dois encore pardr
Où es-tu?