JE CHANTE L’ŒIL
Je chante l’œil. Il est parfaite cible
et le canon des figures, le cercle
d’or miroitant, le piège du soleil.
L’œil est le plan, la surface, le rite.
Il contient l’eau de ses flammes humides
et le percer, c’est ouvrir une etoile.
L’œil volcanique issu du dieu solaire,
ce diamant fabuleux de la foudre,
est le fanal de nouvelles planètes.
Bel œil frontal, en un soleil et lune,
il dit l’essence, il dit la connaissance.
Sur ce corps noir, il est perle incrustee.
Qui perce l’œil sait le secret du feu.
Objet magique en cris dans la caverne
et dans le ciel un echo rugissant.
La mort du jour s’accompagne de laves,
la nuit s’ecarte en des larmes de sang.
Est-il un feu que nul ne peut eteindre?
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