Ne fais pas de ta vie un desert. N’en expulse
Ne fais pas de ta vie un desert. N’en expulse
Ni Dieu ni les divins qui t’ont permis de vivre
Un peu plus qu’un instant ici même où tu es
Sans que tu saches la raison. Entre les herbes,
Le ruisseau brille et nous murmure quelque chose
Que nous ne comprenons pas, bien que le chant,
comme
L’eau, en soit clair. Pas plus, tu ne dechiffres l’A
B C que la buse epelle en miaulant sur
Son erre, ni le jaune intense des crepides
Face au soleil tout-puissant que les oiseaux noirs,
Haut perches sur le coteau, acclament. Le vent,
Le perpetuel, quant à lui, propage à notre
Insu, se mêlant aux peupliers, les parties
Du discours qui nous font amèrement defaut.
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