PARLER
Ton silence est un verre en cristal : je le brise.
L’aspic aime le verre et la faim fait la fin,
Sa feuille d’eventail disculpe la cerise,
Mais non les yeux des fleurs qui rêvent leur parfum.
Dans les fleurs de tes yeux, nul archer ne s’y loge.
Tu secoues sur ton cœur le safran de ta tête.
Deroulant leurs dssus ainsi que des eloges
Les marchands de la Crète ont un soleil pour crête.
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