L’ÉCHEC
Je te parle
je te parle
je te parle
ô silencieuse flèche
lumineuse parole
dechire dans ta chevelure
je voudrais te dire
je voudrais te parler
une fois
une seule
Je reviendrais
briser là
l’arc inudle
(3 votes, average: 4,00 out of 5)
Related posts:
- Pour une poignee de terre Je voudrais me voir passer à bicyclette je voudrais être un rêveur qui rêve de moi je voudrais m’aborder en […]...
- Parle Cet espace il te faut l’abandonner à sa propre fructi- fication. Tu n’y entres pas, il est ce qui se […]...
- Je voudrais pouvoir palper tes notes Je voudrais pouvoir palper tes notes dans une caverne sans lumière, sans reflets où deviendrait sensible le grain de leur […]...
- MÉDITATION DU 21/7/85 Je regardai ce visage, qui avait ete à moi. de la manière la plus extrême. Certains, en de semblables moments, […]...
- L’ÎLE AU TRÉSOR J’ai ouvert la porte il a ouvert son besoin de parler de me parler d’elle de l’île où l’on se […]...
- Lorsque la mort viendra Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd’hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout […]...
- DISCOURS À LA BOUCHE Chaque fois que ton dieu t’ordonne de parler Le silence se meurt dans un soupir de rose Et le rouge […]...
- LE MOT J’etais le seul à parler à l’orage. Nul ne savait le langage du ciel Et tout en moi devenait plus […]...
- Le temps est un grand maigre Les traits tires, les dents passees au noir pour dire ce qui ne peut l’être. La moindre parole ainsi prononcee […]...
- L’IGNORANT Plus je vieillis et plus je croîs en ignorance, plus j’ai vecu, moins je possède et moins je règne. Tout […]...
- Quelqu’un commence à parler dans une chambre Quelqu’un commence à parler dans une chambre et c’est bien tard sans doute, quelque chose a change ou s’est perdu […]...
- L’ATTENTE Si tu viens pour rester, dit-elle, ne parle pas. Il suffit de la pluie et du vent sur les tuiles, […]...
- LE DISCOURS AUX ANIMAUX (extrait) J’ai vecu pour me venger d’être. Je recommencerai toujours le monde avec l’idee d’un ennemi derrière moi. Si on crache […]...
- MÈRE Mère tu es partie tu n’as pas eu le temps de nous dire adieu la mort t’a enveloppee dans son […]...
- ÉLÉGIE IV Les bruits du monde un instant reunis dans sa cervelle, puis rien. JEAN-MARIE LE SIDANER Dans la beaute de l’ephemère, […]...
- BAIGNOIRE La baignoire s’est endormie Avant ce baigneur de minuit. Lui, les yeux grands ouverts, Il ecoute, dans la lumière, Un […]...
- ÊTRE ENSEMBLE Ma femme est un buisson vivant de moire la mer un grand drapeau tombe le feu est le rêve de […]...
- LES FEUILLES VOLANTES Adieu mon livre, adieu ma page ecrite, Se detachant de moi comme une feuille, Me laissant nu comme un cliche […]...
- Lorsqu’un arbre pleure toute sa sève Lorsqu’un arbre pleure toute sa sève qu’il se frappe l’aubier pour exprimer sa douleur qu’il se traîne à genoux autour […]...
- Plonger dans le regard Plonger dans le regard (toujours la profondeur des yeux m’etonne) Dejà tu sais cette pedte lèvre qui me brûle. Une […]...
- AIMER AIMER, c’est toujours manquer de mots. Aussi, le poème d’amour n’est que l’ombre de l’amour. Il est le risque même. […]...
- LE TOUT, LE RIEN I C’est la dernière neige de la saison, La neige de printemps, la plus habile A recoudre les dechirures du […]...
- LIRE LES YEUX LIRE LES YEUX JUSQU’À ÉCRIRE DANS LE CIEL ET QUE TOUT DEVIENNE BLEU DANS LE CIEL Si nos yeux ne […]...
- HOMME DE PEINE est-il aveugle est-il muet cet homme de peine dont les yeux grands ouverts sont figes et la bouche silencieuse beante […]...
- ORACLES Cours le risque du dieu. * Aime sans savoir pourquoi tu aimes. * Qui n’a rien t’offrira tout. * Ne […]...
- La tentation du jour (extraits) Ici le monde se connaît et le fleuve de feu dont nous sommes la source ne tarit jamais Ici sur […]...
- Celle qui de nul corps – Celle qui de nul corps – Ses fortes mains tendues de doigts deserts Ses grands genoux s’ouvrant La statue de […]...
- Comme on avance sur la jetee les dimanches comme on avance sur la jetee les dimanches et chaque jour dans l’indigo c’est beaucoup d’eau dans la bassine soyez […]...
- LE PLUS BEAU VERS DE LA LANGUE FRANÇAISE ” Le geai gelatineux geignait dans le jasmin “ Voici, mes zinfints Sans en avoir l’air Le plus beau vers […]...
- LE GRAND SCHISME Attention aux tresors que nul ne reclame à l’ecolier patient et taciturne oublie depuis toujours dans un coin sombre à […]...
- FACE À LA NUIT (extraits) Il y a, au-dessus, terreur, mais aujourd’hui je peux marcher : bien travaille, aplani les jours et les coups, je […]...
- Dans le temps dans la nuit Dans le temps dans la nuit Je te parlerai Dans le temps dans la nuit je pourrai repondre à voix […]...
- La dernière fois la tempête revint la dernière fois la tempête revint nous remondons le val vers l’autre val regards desoles nous bourrions le vent de […]...
- TSUNAMI La nuit roule dans les cales Les etoiles glissent dans le vin des solitudes Avec l’osier des jours on tresse […]...
- IMMEUBLE II Paris 1970 ou 1973. Les chiens, les titres de journal, le klaxon repete d’une voiture dans le passage et les […]...
- TOMBEAU DE MONSIEUR ARAGON (extraits) 1 Écriture rends-nous la memoire avant que L’oubli n’enfouisse nos songes comme dans Un jardin abandonne le tohu-bohu Des lilas […]...
- LE CIMETIÈRE DES PROLÉTAIRES II suffit de se recueillir dans un cimetière De ville siderurgique ou minière Pourvoir que les proletaires furent bâtards Et […]...
- JALOUSIE Il lui arrive de plus en plus souvent la nuit de descendre dans la cuisine où fument en silence sous […]...
- LA PART EN TROP (extraits) Le regard du coyote Lui dans sa demesure. Nous derrière cette demesure le suivant (image par image) sans jamais le […]...
- SUR UN THÈME DE WALT WHITMAN A François Chaumette J’avance au-dedans de moi et me voilà très au-delà, dejà largue plus loin que la memoire, plus […]...