Je reste là
Je reste là
tout seul avec le bruit des vagues
Je vois de l’ombre
dans les traces que j’ai laissees
Le ciel me suit
et met de l’ombre sur le sable
Je suis moins seul
que les limites de mon corps
me l’ont fait croire
Les empreintes de mes pieds nus
sont pleines d’ombre
Il me semble que c’est etrange
(3 votes, average: 2,67 out of 5)
Related posts:
- MANDALAS A Liam O’Gallagher Mandala flots d’exdnction au cœur de quelle galaxie bleue entre les bagues gonflees de lait quelles echelles […]...
- MÉTAMORPHOSE Un jeune homme un matin se reveille dans le corps d’un vieillard. A l’inverse, une vieille femme se decouvre adolescente […]...
- MON PRINTEMPS Les chapiteaux du ciel sont garnis de prières La rosee a fini d’habiller la jeunesse Et sans tendre un seul […]...
- TOUT TOM TOUT SEUL (EXTRAITS) Tom. Tom tout seul. En boule, electrise. Tom ses mains, ses mains l’ont reconnu. Le corps a reconnu son […]...
- LE MONDE DE L’HOMME L’homme est le monde et le monde existe devant lui parce qu’il existe devant le monde. Quand il touche ce […]...
- J’AI BIEN LE TEMPS J’ai peu de souffle et peu de force et moins d’elan Mais je ne me presse plus J’ai bien le […]...
- PYRAMIDE Il me semble que j’imite Et pourtant je cherche qui. J’ai vu le sable et le vent Essayer de faire […]...
- Toujours ce corps malingre et malefique Toujours ce corps malingre et malefique qui s’esquive en mots-couperets mais, soudain, m’enchante devenant nuage, ou rosee, ou nuit. Nuit […]...
- ENCORE UN SWING à Jean-Luc Debattice Comment se peut Jouer le ciel Pour moins que rien De noir destin Tout est si fort […]...
- PENSÉES SOUS LES NUAGES – Je ne crois pas decidement que nous ferons ce voyage à travers tous ces ciels qui seraient de plus […]...
- À LA VOIX DE KATHLEEN FERRIER Toute douceur toute ironie se rassemblaient Pour un adieu de cristal et de brume, Les coups profonds du fer faisaient […]...
- Que reste-t-il sinon le sable Que reste-t-il sinon le sable, la perte et le renoncement? Que reste-t-il au fond, bien loin, tout au fond des […]...
- Je, Cheval Pas dans la tête seulement, un cheval. Sous les pieds dans la terre aussi, dans le dos, au creux, et […]...
- Est-ce une fille, une fable Est-ce une fille, une fable empêtree dans la nuit, un souffle cheri, une vie à peine distincte de mes yeux? […]...
- L’ADIEU Nous sommes revenus à notre origine. Ce fut le lieu de l’evidence, mais dechiree. Les fenêtres mêlaient trop de lumières, […]...
- L’IGNORANT Plus je vieillis et plus je croîs en ignorance, plus j’ai vecu, moins je possède et moins je règne. Tout […]...
- SEPTIÈME POÈME FANG YI Quand tu en dechires sans bruit le tissu pour que res- pire son etoile de quel côte du reel es-tu […]...
- L’HIVER QUE J’APPRÉHENDE Je ne redoute pas cet hiver qui s’avance, ni le gel qui durcit la terre et fige l’eau cependant que […]...
- LA GRAVITE PERDUE Plutôt que somnambule – c’est bien trop dangereux! – le seul metier qui s’ouvre à une jeune morte, c’est de […]...
- CONNAIS-TOI TA SOLITUDE Ma main de gloire joue sur les fils de la vierge La nuit est une grande lyre melodieuse Ma musique […]...
- MELANCHOLIA SI Les rimes sont des sepultures Leur encre est plus noire que celle des tombeaux Elles servent aux troubadours sans guimbarde […]...
- L’ORPHELIN Oscar Milosz In Memoriam Pauvre enfant, souviens-toi de la pluie. La main tombe desemparee par ce corps osseux, sans fin […]...
- LE VOLEUR DE SOUFFLE (extraits) Ton jour delaisse ton jour comme s’il etait moins clarte que passion, les rayons de ta lumière ne sont que […]...
- CELLE AU MILIEU DES TERRES Un homme à la mer lève un bras, crie : “Au secours! “ Et l’echo lui repond:” Qu’entendez-vous par là?” […]...
- Et ce serait un grand bonheur d’en finir à l’automne Et ce serait un grand bonheur d’en finir à l’automne avec ce corps qui n’en peut plus et dans les […]...
- ELEGIE 12 Sois la semblance en moi de l’amour que tu fus Sans passe ma vivante à jamais à ne croire Où […]...
- EXTAILLES (Extraits) Tout visage de noye en dissimule un autre que l’eau lentement decolle. Parfois j’ecoute la mer en toi sans […]...
- LE HURLEMENT Parfois en pleine nuit, aussi parfaitement eveille que le jour où l’on n’a pu entrer chez soi parce que les […]...
- DU NOUVEAU SOUS LES PONTS Ah, ils les foutent à la Seine. Anonyme Il y a eu la journee du 17 octobre. Et celles d’avant. […]...
- Puisque nous sommes mortels Puisque nous sommes mortels, Puisqu’en nous, dejà, cheminent Les ombres et que le temps montant Comme un gravier s’eboule, Puisque […]...
- TROIS CHOSES SUR LA COMMODE Première chose. L’avantage de dormir seul est qu’on peut gueuler sa detresse. Moi je ne dors pas seul, ou rare- […]...
- Trop, dure, trop, sèche, la terre, n’accueille pas la pluie Trop, dure, trop, sèche, la terre, n’accueille pas la pluie,, L’eau enfle,,, et glisse,, desormais inutile et nefaste,,, devaste Tout […]...
- Chute La douce lenteur de cette chute d’une feuille morte, la saison avancee, comme un rappel etrangement proche où le mot […]...
- LA PURIFICATION PAR LA PEUR Ô roi blesse par sa couronne! O fils que son Père abandonne! Agneau qui fut la proie des loups, Qui […]...
- Une lampe qui veille dans la nuit Une lampe qui veille dans la nuit, un cœur qui n’en finit plus de croire quelqu’un invente son histoire par-delà […]...
- APRÈS Après la trace, vient la distance. Ce que rêve l’autre, ce que rêve l’un, L’un dans l’autre se sont compris. […]...
- REQUIEM (extraits) Tant que tu peux revenir, tu n’as pas vraiment fait le voyage. Si tout est rêve, la mort l’est aussi. […]...
- Envoi Prince du soir, où l’altitude se pourpense, des errants de la nuit, perdus aux decheances du ciel par ciel errant […]...
- Ta voix couvre ma voix Ta voix couvre ma voix je ne puis que mentir, ton corps dissout mon corps je ne puis que mourir. […]...
- FIGURE 8 Dans le froid bleu (il est derrière la vitre embuee) je crois que revient la tendresse on va pouvoir semble-t-il […]...