POINTE
Quand les lampes ont tire la nuit
Dessous les pans de leurs chemises
Qui rêve aux kiosques à musiques
Se mêle de melancolie
Brûlees tournent encore les ailes
Belles helices à corps perdus
Dont le mouvement suspend l’air
D’un geste auquel tu n’as pas cru
Fallait-il qu’on l’exhorte
Ce que tu brasses
Est dejà oublie
Paris ponts ports et portes
Où que tu passes
C’est toujours par l’epee
Où tu risques de te perdre, Le Preau des Collines
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