Si je devenais gros

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3. GRANDE HAZANA! CON MUERTOS! 1 L’arbre defait ses plis et le noir de la nuit mange les yeux d’une lune d’argile Si la mort […]...
4. HOMME DE PEINE est-il aveugle est-il muet cet homme de peine dont les yeux grands ouverts sont figes et la bouche silencieuse beante […]...
5. CES PIERRES IRRIGUÉES PAR UN DIEU ces pierres irriguees par un dieu un lieu où se serrent inconnues du roulement sans bords les couleurs qu’inventent les […]...
6. TANT DE CHOSES Tu as laisse dans l’herbe et dans la boue tout un hiver souffrir le beau parasol rouge et rouiller ses […]...
7. Je voudrais pouvoir palper tes notes Je voudrais pouvoir palper tes notes dans une caverne sans lumière, sans reflets où deviendrait sensible le grain de leur […]...
8. Je n’ai jamais connu dans sa verite ce qui m’etait Je n’ai jamais connu dans sa verite ce qui m’etait cher; je brûlais d’absolu je m’inventais necessaire à son devenir. […]...
9. LE MONDE DE L’HOMME L’homme est le monde et le monde existe devant lui parce qu’il existe devant le monde. Quand il touche ce […]...
10. De l’automne jauni qui tremble dans le bois detelé De l’automne jauni qui tremble dans le bois detele Il demeure une etrange melancolie Comme ces chaînes qui ne sont […]...
11. Sur les quais Face à l’ecluse, Le Valparaiso craque de partout. Titus, le barman, a mis John Lee Hoocker pour calmer le jeu. […]...
12. MON PRINTEMPS Les chapiteaux du ciel sont garnis de prières La rosee a fini d’habiller la jeunesse Et sans tendre un seul […]...
13. SEPTIÈME POÈME FANG YI Quand tu en dechires sans bruit le tissu pour que res- pire son etoile de quel côte du reel es-tu […]...
14. À CAVAFY Que d’impatience et pour quoi si demain n’est qu’une barque sans voile ni rame, un pont sur le vide? Pense […]...
15. DÉSERT À L’ESSAI Il s’est eloigne des villages. Vers le soir il a atteint le desert, il s’y est enfonce. Il s’est livre […]...
16. Il y a un bruit près de chez moi Il y a un bruit près de chez moi Comment pourrai-je m’en passer Celui de l’homme c’est la voix Que […]...
17. J’ai commence par les yeux comme l’amour J’ai commence par les yeux comme l’amour les yeux nourrissent ce qu’ils regardent je ne mange plus si tu ne […]...
18. Car le visage est jusqu’au bout, intempestif Car le visage est jusqu’au bout, intempestif, et la semblance est innombrable – on dit : fluente. La tendresse qu’on […]...
19. LA TENTATION DU JOUR sans argent tu penètres dans la cage l’arbre fremit en toi le policier ressemble à un couteau la peur penètre […]...
20. SUR LE PAS Rien ne distingue la route des accidents de ce ciel. Nous allons sur la paille molle et froide de ce […]...
21. REQUIEM (extraits) Tant que tu peux revenir, tu n’as pas vraiment fait le voyage. Si tout est rêve, la mort l’est aussi. […]...
22. FIGURE 38 Si je revenais maintenant à une ecriture plus gramma- ticalement correcte comme on dit peut-être qu’on sentirait mieux après la […]...
23. Plonger dans le regard Plonger dans le regard (toujours la profondeur des yeux m’etonne) Dejà tu sais cette pedte lèvre qui me brûle. Une […]...
24. L’ORIENT DÉSERT Toute la vie on marche dans ses pas avec Ce saisissement du temps qui passe sans souffrance Avec l’âge sorti […]...
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26. La moindre bête blessee La moindre bête blessee pèse si fort sur la terre, la moindre graine ecrasee que la nuit les laisse faire. […]...
27. Je suis sans identité Je suis sans identite comme, coupant, par les bois le pas d’un autre, toujours un autre, à la fin, par […]...
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