Soleil si tu es fou beau soleil
Soleil si tu es fou beau soleil
Blesse par une tête et ses venins
Dans l’herbe entrelaces comme desirs
Ou scorpion brillant tombe des dieux
Ne deshabille une bête voilee
Ni la rivière au cou d’une colline
Par action du fer ô guerroyant
Traînant le soir impur et ses insectes
Si l’air s’aggrave à se creuser d’un nid
Où vient gemir ton insomnie diurne
Plutôt te renverser dans les campagnes
Où s’ouvrent dans les plis du vent les fourmilières
(2 votes, average: 3,50 out of 5)
Related posts:
- SOLEIL à Berrocal Soleil introuvable Soleil repetition Soleil douleur Soleil vision d’aube Soleil decouvreur Soleil Romeo & Juliette demontables Soleil vers […]...
- Le soleil braque la nuit Le soleil braque la nuit Est-ce que les mots en branches noires flottent toujours Je veux plonger dans la mer […]...
- LE PLUS BEAU VERS DE LA LANGUE FRANÇAISE ” Le geai gelatineux geignait dans le jasmin “ Voici, mes zinfints Sans en avoir l’air Le plus beau vers […]...
- SOLEIL DÉRISOIRE Soleil jaune au poing Elle s’appelle Liberte On l’a placee sur la plus haute montagne Qui regarde la ville Et […]...
- Au pied d’un arbre, un dormeur qui n’a pas de nom Au pied d’un arbre, un dormeur qui n’a pas de nom s’allonge en travers du monde où rien ne remue […]...
- L’EAU DISCRÈTE Une eau glacee qui coule On l’entend sans la voir (La pensee de l’ete qui chantonne sous l’herbe) Les toutes […]...
- Celle qui de nul corps – Celle qui de nul corps – Ses fortes mains tendues de doigts deserts Ses grands genoux s’ouvrant La statue de […]...
- Akdamar est une veine blanche Akdamar est une veine blanche qui se voit dans la nuit et dans laquelle ne peut couler que l’encre d’un […]...
- Ceux qui prêtent l’oreille à la rumeur du soir Ceux qui prêtent l’oreille à la rumeur du soir contemplent le chuchot des bourgeons aveugles et l’immobile orgueil du soleil […]...
- DÉSERT À L’ESSAI Il s’est eloigne des villages. Vers le soir il a atteint le desert, il s’y est enfonce. Il s’est livre […]...
- JE CHANTE L’ŒIL Je chante l’œil. Il est parfaite cible et le canon des figures, le cercle d’or miroitant, le piège du soleil. […]...
- Fillette, sa coiffure est liseron Fillette, sa coiffure est liseron Sa robe est retenue par les forêts L’observe un lion de griffes Aujourd’hui les prairies […]...
- De l’automne jauni qui tremble dans le bois detelé De l’automne jauni qui tremble dans le bois detele Il demeure une etrange melancolie Comme ces chaînes qui ne sont […]...
- Vous ne retrouverez pas la paix du Royaume Vous ne retrouverez pas la paix du Royaume Ni les pâturages au bord d’une lance – A peine des battements […]...
- L’ADIEU Nous sommes revenus à notre origine. Ce fut le lieu de l’evidence, mais dechiree. Les fenêtres mêlaient trop de lumières, […]...
- Un soir Un soir c’est le regard de biais des femmes qui se lassent c’est la lueur veloce du couteau qui s’abat […]...
- LA MER SAUVAGE À Jean-Guy Pilon. J’ai pris la foëne et le harpon au-delà des forêts, des lacs sans nom, des mille rivières, […]...
- EN FORÊT VERS LE NORD à Alain Borer Hors du temps sous les ramures d’ombre nous marchons devores de sangsues satures de portages vers les […]...
- L’AРезультаты поискаEUL Joachim est sans doute au fond du jardin. On ne s’oc- cupe plus guère de lui. Si imperieux autrefois, il […]...
- SOLDE Pour Aime Cesaire. J’ai l’impression d’être ridicule dans leurs souliers dans leur smoking dans leur plastron dans leur faux-col dans […]...
- VŒU Au fond je n’ai pas de message – rien de sublime Je parle avec la voix d’un dieu quoddien que […]...
- Un soir je me suis loge dans un ventre un soir je me suis loge dans un ventre on m’en a deloge juste avant quarante de quoi te plains-tu […]...
- Une derive d’intuidons 1. une derive d’intuidons l’enchaînement rapide de la mort et de la vie la beaute du site 2. surtout ne […]...
- LES FEUILLES VOLANTES Adieu mon livre, adieu ma page ecrite, Se detachant de moi comme une feuille, Me laissant nu comme un cliche […]...
- LENTEMENT À PIED à travers le Gras de Chassagnes (extraits) Premier janvier. Le soleil, qui efface la vitre, a reveille quelques lezards. Dans l’enclos, l’amandier chante une joie prematuree. Les […]...
- LA SORTE D’OMBRE (extraits) Il existe une sorte d’ombre dans la mort où je te ressemble Près de la mer par le mudsme d’un […]...
- Paysage de mon amour Paysage de mon amour Tout entier dans ce village Dont je defais journellement Les liens de chanvre et de fumee […]...
- Quelqu’un commence à parler dans une chambre Quelqu’un commence à parler dans une chambre et c’est bien tard sans doute, quelque chose a change ou s’est perdu […]...
- Tu reviens de la mer avec des cicatrices Tu reviens de la mer avec des cicatrices Au genou. Saoul de sel et de soleil tu fonds. Après cette […]...
- Chaque soir laissez la porte entrouverte Chaque soir laissez la porte entrouverte, il se pourrait qu’un souffle d’air veuille entrer et avec lui peut-être un papillon […]...
- LES YEUX BRILLANTS Les yeux dans les yeux le cœur sur la main la cle sous la porte la fenêtre ouverte le temps […]...
- Une prière d’eau monte avec le soir une prière d’eau monte avec le soir celui qui porte une flamme autour du cou passe dans la rue une […]...
- ÉLÉGIE IV Les bruits du monde un instant reunis dans sa cervelle, puis rien. JEAN-MARIE LE SIDANER Dans la beaute de l’ephemère, […]...
- Mon âme à Alain Suied Mon âme II te revient Sur le chemin Ce nom oublie Ce jour parmi les jours Que […]...
- DAHUT (extraits) Parce qu’ils n’ont pas compris que la vie est ce lourd sac de cailloux à faire passer de l’autre côte […]...
- L’HOMME D’OMBRE des chiens du soir aux absences du matin à jamais passagers dejà mariage dans les feuilles mortes d’une robe elle […]...
- LE GRÉSIL (extraits) Toute une vie le chemin les pierres dans le soleil une roue extenuee le moyeu creuse pour qu’elle eclaire, ecrive […]...
- LA TRUITE A Joël Bastard Mon regard des vieux jours se coule dans la rivière serpentine qui s’enfuit vif-argent du même antique […]...
- JE MOURRAI D’UN CANCER DE LA COLONNE VERTÉBRALE Je mourrai d’un cancer de la colonne vertebrale Ça sera par un soir horrible Clair, chaud, parfume, sensuel Je mourrai […]...
- LA TENTATION DU JOUR sans argent tu penètres dans la cage l’arbre fremit en toi le policier ressemble à un couteau la peur penètre […]...