Est-ce une fille, une fable

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2. PENIA Cœur d’amethyste en alerte, ce vide qui demeure vide, est à remplir des premices de l’eveil. * Cette faim, cette […]...
3. DIRES Le desert du desert est, comme le silence du silence, habite. * Même l’inseparable separe. * L’être se tient-il entre […]...
4. ÉTAT (extraits) Commentaire ou monologue “ il se trouve à present du recit dont nous n’avons vecu que la retrospective, ou la […]...
5. LA JEUNE FILLE AUX RATS Tôt le matin je suis dans une chambre Inattendue les volets sont fermes Le lit couvert par un velours passe […]...
6. TOUT TOM TOUT SEUL (EXTRAITS) Tom. Tom tout seul. En boule, electrise. Tom ses mains, ses mains l’ont reconnu. Le corps a reconnu son […]...
7. Ici l’heure ici l’heure ne garde ni n’egare ici l’herbe se repose des ruines que j’arrive ou queje parte rien ne se […]...
8. LE CRI TORSADE Le bourdon se fait capter par une tulipe qui se dessèche, elle le relâche, et rampe à terre un vieux […]...
9. VIEILLARD-ENFANT TES CENDRES vieillard-enfant tes cendres toute cette obscurite dis-moi : tu n’es pas ne, tu n’es pas mort – dejà la nuit […]...
10. Au centre des six direcdons Au centre des six direcdons j’ai chante pour le vide Et j’ai connu le père de ce vide et le […]...
11. COMMUNICATION Quelle foudre inflexible a pris ce corps en main, l’a petri, ravage d’orages sans pitie! Ce qui devaste n’a pas […]...
12. Ai-je un visage devant elle Ai-je un visage devant elle, devant l’œuvre du vide, devant l’aube sur sa nuque? nos corps s’effritent, substance des tenèbres, […]...
13. ENCORE UN SWING à Jean-Luc Debattice Comment se peut Jouer le ciel Pour moins que rien De noir destin Tout est si fort […]...
14. C’est vrai qu’il pleut à Londres C’est vrai qu’il pleut à Londres et que les ponts s’ennuient Le ciel mourant et hypocondre aux nuages noues de […]...
15. Le marcheur d’eau Le marcheur d’eau Il etreint le froid Il etreint le vide Il a peur du vide Craint de ressembler aux […]...
16. Le soleil braque la nuit Le soleil braque la nuit Est-ce que les mots en branches noires flottent toujours Je veux plonger dans la mer […]...
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18. Seuls quelques-uns le peuvent. Connaître la joie Seuls quelques-uns le peuvent. Connaître la joie Par la route blanche de la misère. Solitaires Comme Dieu qui ne brise […]...
19. LES CRIS VAINS Personne à qui pouvoir dire que nous n’avons rien à dire et que le rien que nous nous disons continuellement […]...
20. UNE LEÇON D’ANATOMIE (extraits) L’hàle-capot des drugstorms! Son zizi mazoute! Son p’dt cal’çon dermeux! – voilà un homme! Se deboutonne l’abdo : strip à […]...
21. UNE VIE À PAS COMPTÉS Une vie entière passee en murmures en une infinite de legers soubresauts en peu de paroles en moindres gestes au […]...
22. Le regard du coyote Le regard du coyote Verticalite de la mort (nommee sur les plans de tourisme : Entree des in- croyants) comme […]...
23. AVRIL Je songe, je perds mon peu de raison, je vois le desert au fond des maisons, le printemps revient, qu’est-ce […]...
24. Il y a un bruit près de chez moi Il y a un bruit près de chez moi Comment pourrai-je m’en passer Celui de l’homme c’est la voix Que […]...
25. CES PIERRES IRRIGUÉES PAR UN DIEU ces pierres irriguees par un dieu un lieu où se serrent inconnues du roulement sans bords les couleurs qu’inventent les […]...
26. Une derive d’intuidons 1. une derive d’intuidons l’enchaînement rapide de la mort et de la vie la beaute du site 2. surtout ne […]...
27. L’ATTENTE Si tu viens pour rester, dit-elle, ne parle pas. Il suffit de la pluie et du vent sur les tuiles, […]...
28. Le bord d’une route Le bord d’une route Un feuillage plus tard Les hirondelles Et aucune montagne Rien rien l’horizon Dont l’enfance approche Le […]...
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32. HOMME DE PEINE est-il aveugle est-il muet cet homme de peine dont les yeux grands ouverts sont figes et la bouche silencieuse beante […]...
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34. La presence d’un temps sans âge La presence d’un temps sans âge murmure en ses tressaillements Goutte après goutte me parvient le grand silence nomade l’ephemère […]...
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38. FIGURE 10 Dans la neige qui tombe il y a le thème de l’oiseau mort c’est toujours en fait je m’en souviens […]...
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