D’UNE EAU NAISSANTE
Espiègle en sa transparence
Jouant à se perdre
Au milieu d’une herbe rare
Ici et là brusquement fleurie
D’un eclat de neige.
Plus bas l’appel des forêts
La lumière cedant à la nuit…
La même se fait caresse
Aux ombres couchees.
Que se dechaîne au matin
Le noir ouragan
Elle n’est plus desormais
Que l’âme d’un fleuve.
Du fuseau ûleur de lin, Éditions Monographic
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