Quelque chose depuis toujours au figure de toi s’est fissuré
Quelque chose depuis toujours au figure de toi s’est fissure.
Attente longtemps dans les vêtements de tous les jours.
Et le silence prend sa demesure et reveille au temps qui court
les trous de la langue.
Discourir de toi à n’en plus finir.
Éclair de ta disparition.
Grève l’heure tardive en nage d’arrivee.
Elle le voit aller et venir sur ses baies de vestiges.
Il n’emprunte que le sentier connu par lui depuis longtemps,
ses longues manches
traînent au sol.
Elle voudrait lui aboyer dessus jusqu’à plus d’heure, lui
aboyer tellement fort qu’il ne s’en remette jamais et qu’il ait
au fond de son oreille toujours ce cri de chienne errante.
Il a gagne la distance pour perdre la proximite.
Mise à nu de la roche se deploie dans ses bras absents.
À la nuit de son visage, la bouche se retire dans les contrees
silencieuses.
Juste avant le crash.
C’est juste avant qu’elle crashe.
Photos d’identite pour se taire.
Et ce qu’il ne dit pas, ça interrompt toutes les conversations.
Une rivière de vert marecage. Herbe rase campagne.
Un camion jaune canari file sur le chemin à l’allure principal.
Bleu du ciel surprend.
En contrebas une maison au toit pointue, balustrade en bois
verni, personne.
Au bord de la maison une rivière et l’eau c’est derive.
Barque à l’abandon peut-être pas ; homme à l’abandon peut-
être bien.
Elle se tardive en nage d’arrivee, vient de lâcher la bouee.
(…/…)
Mecanique de l’absence, Triages, Tarabuste