STAR SALEVOA
le matin presque toujours il pleut
sur les rues une bruine legère
la heya est une ecurie
d’où surgissent les cris les râles
les souffles lorsque les lutteurs s’entraînent
dans l’odeur d’huile sucree
ils perfectionnent la maîtrise de soi
la perseverance l’effort
les geants se rincent la bouche
recrachent l’eau eparpillent le sel
adaptent le tablier ceremoniel
nouent la ceinture de soie la corde rugueuse
verifient le chignon de la coiffure subtile
montee haut en forme de feuille de gingko
l’un viendra de l’ouest et l’autre de l’est
ils penètrent à sept secondes d’intervalle
dans le cercle d’argile et de sable noir
lui frappe le sol de ses poings serres
au signal de l’attaque donne par l’eventail
les corps enormes sont fulgurants
à l’interieur de l’œil du serpent
la partie ultime est la collision
où parfois les membres se cassent
le triomphe se joue
en trois minutes
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