CHANT PREMIER
L’altitonante loi dans son cycle d’eclairs
ensemble refroisses en cites d’innombrables
tous cercles confondus, distincts en leur sens strict,
à chacun son eclat de toute la bourrasque,
sources rondes qui de mises à feu s’etalent,
source seule où s’ecroule le clair virement,
Dieu cree de ses dons, soleil de ses tranchants,
etes de toute race y jettent leur naissance
et comme sur la mer soudain nuage ombreux
le geste seigneurial est la circonference
de ce brillant comprendre où le pain se dechire.
Neiges se contemplant aussi bien que montagnes,
en roses de hauteur ces arbres effondres,
se fauchent en midis et s’enneigent entailles;
enfin ombragez-vous, les grappes de tenèbres!
nuit sans etoile, sans nom et sans nul visage
sauf larmes – elles sont ton ombre d’etincelles,
de la source du jour regorgeantes reserves,
ou la lueur, cette aube, en tes sombres hasards –
en elles te contemples obscur par l’eploi
clair qui de feux s’observe et rompt, dans ta croissance
de ce brillant comprendre où le pain se dechire.
Chair de clartes, partouts lumineux et ces deux
des deux amis – ils les soupirent par hostiles
passages à grands feux, ces antiques deroutes
d’haleines prophetiques incendiant de corps
en corps les sphères cristallines l’une en l’autre
filles! leur cœur ici se serre, sphères de
dispers et d’etamine et d’epines soleils
disloques, repandus, le baptême de tout
soulèvement se vêt de semence et de grain,
neiges ; chair toute! inspire en ciel la fleur plus pure
de ce brillant comprendre où le pain se dechire.
Si des flammes la flamme et de deux le ciel vairs
si s’effare seul feu de creer en essors
le ciel, si la chair s’ouvre en caresses orties
à brûler osseuses structures – incendiez
parmi les signes, vous, flux et douces pensees
amour par ces essaims ou rutilantes joies
la source s’empara de ces elans, de ces
cimes et de la haute mer toute, et ce souffle
de la serenite plus vaste et plus profonde
en monde rejaillit villes, se dispendiant
de ce brillant comprendre où le pain se dechire.
Toi, songe vrai du monde, aux lueurs qui la cèlent
en fleurir de hasards par survenantes pluies
qui grandis immobile en deploiement de rouvre
enciele des regards de brusques branchaisons,
eblouissement de tout l’entrevu, gel clair ;
sur toutes faces face en rayons consumee,
transfigure Viride aux soleils de semence,
victorieusement rayon de toutes roues,
la courbe entière dans ta main epanouie
nombreusement dansee en l’interdependance
de ce brillant comprendre où le pain se dechire,