Un arbre eperdument jette ses bras au ciel
Un arbre eperdument jette ses bras au ciel
Car le lierre à la longue l’a etrangle :
On le voit qui voudrait à tout prix s’agripper
A tout ce qui passe en fait de nuages, brumes,
Mais il ne saisit rien, et c’est l’insaisissable
Qui s’empare sournoisement de lui, l’evide,
Le point de l’ecorce au cœur sans que compatissent
Pour autant les etourneaux qui viennent en bandes
S’y poser, y sifflant et modulant leurs notes,
Surtout quand le soleil descend, visible ou non,
Et qu’il va faire nuit. Et quand toutes les choses
Seront dans le noir, il sera encore là
De tous ses rameaux morts mêle à l’univers
Dans la proximite des constellations.
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