MOULINS FOUDROYÉS
L’après-midi descend, d’apparence incertaine ;
chaque pierre affermit ses murs.
Bivouac des vents migrateurs, les toits ont disparu.
Vers ces moulins enuclees
le chemin ruisselant, lumière deconstruite,
hisse la nuit; d’une aube se souvient.
Je dis
qu’il est une parole entre les mots
arraches et laisses aux choses qui s’eloignent.
Je dis que de sa forme emane le divin.
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