Tu me manques mais maintenant
Tu me manques mais maintenant
Pas plus que ceux que je ne connais pas
Je les invente criblant de tes faces
La terre qui fut riche en mondes
(Quand chaque roi guidait une île
A l’esdme de ses biens (cendre d’
Oiseaux, manganèse et salamandre)
Et que des naufrages federaient les bords)
Maintenant tu me manques mais
Comme ceux que je ne connais pas
Dont j’imagine avec ton visage l’impadence
J’ai jete tes dents aux rêveries
Je t’ai traite par-dessus l’epaule
(Il y a des vestales qui reconduisent au Pacifique
Son eau fume C’est après le depart des fidèles
L’ocean bave comme un mongol aux oreillers du lit
Charogne en boule et poils au caniveau de sel
Un elephant blasphème Poseidon)
Tu ne me manques pas plus que ceux
Que je ne connais pas maintenant
Orphique tu l’es devenu J’ai jete
Ton absence demembree en plusieurs vais
Tu m’as change en hôte Je sais
Ou j’invente
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