CE QUI SE LÈVE
Une barque se meut dans les creux de l’esprit,
une voile, une vague où s’enfle le desir,
un elan ne de soi quand le soi se redre,
une brise reçue à l’aube de l’esprit.
L’orage a la douceur de toute intimite.
Le mouvement fait fond sur l’air et sur l’ecume.
L’acte reste vivant alors qu’il est posthume.
L’insaisissable est pris dans le temps dissipe.
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