CE CHAGRIN QUI SE DÉROBE
A Jean Amrouche
Ce chagrin qui se derobe
En volutes de desespoir
Sa misère où je le poursuis
Je reconnais son visage
Familière elle exaspère ses habitudes
Ma hargne à la pourchasser
La fortifie dans sa haine singulière
Je persiste à sonder
La profondeur de son ressentiment
Qui grandit plus j’ausculte sa vigueur
De part et d’autre la force est egale
Peu importe que le sang où je surnage
Soit uniquement la cible
De sa resoludon
Cette fois j’ai renverse la balance
C’est à ma description à mettre à nu
Cette apologie du malheur
C’est à la haine que je lui porte
Que le soin incombe
Que cette incarnation temporelle
Gise au trefonds de ma certaine victoire
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