LE TERRASSIER
Je travaille à la tâche. C’est mon droit de poser ma
pioche, de dire aux camarades : “A demain, car je suis
fatigue. “
Inquiets, ils se redresseront : ” C’est vrai, ça se voit
que tu es fatigue. “
À mesure que le vent fouettera mon visage, sur la
bicyclette, le souffle reviendra. Je casserai la croûte en
arrivant. Assis à ma fenêtre, je fumerai la pipe en regar-
dant tomber le jour, jusqu’au bout.
Ça doit être beau un jour qui tombe.
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