RETOUCHE À UNE MAÎTRESSE
Le chat vous ouvre la porte, le perroquet vous salue,
le chien vous lèche, le singe dispose les verres sur la
table,
la femme au col ferme n’a pas desserre les lèvres et
regarde
le coucou rentrer dans son horloge. Un ange passe.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Related posts:
- QUAND ANNA MURMURAIT Vous ne m’avez jamais trouvee Dans vos escales M’avez-vous bien cherchee O mes matelots C’est comme si vous etiez Entièrement […]...
- Vous ne retrouverez pas la paix du Royaume Vous ne retrouverez pas la paix du Royaume Ni les pâturages au bord d’une lance – A peine des battements […]...
- L’aigle invisible est en vous L’aigle invisible est en vous Rochers surgis de nos rêves En vous le vol En vous la flamme En vous […]...
- O lèvres qui remuez sans cesse le silence! O lèvres qui remuez sans cesse le silence! Ô paupières qui battez peureusement dans la nuit! O mains pleines d’herbes […]...
- RETOUCHE À LA RUE ÉTROITE Le bruit bourgeonne roule par des voitures à fines roues. Un homme vit dans le grenier sans connaître le reste […]...
- LA VOIE DU SANG A Pierre Seghers. Cet amour denoue à travers les champs Ce poignard sanglant dans les rochers Ce vent mortel traîne […]...
- LE COUP DE GRÂCE C’est moi Seigneur J’ai les bras etendus Comme quelqu’un qui ne croît pas Qui ne croît guère Comme quelqu’un qui […]...
- L’ORPHELIN Oscar Milosz In Memoriam Pauvre enfant, souviens-toi de la pluie. La main tombe desemparee par ce corps osseux, sans fin […]...
- LA BELLE ÉTOILE Pour une fois encore Je me suis laisse deriver Dans le lacis des rues sombres La barque a de nouveau […]...
- Je n’ai jamais connu dans sa verite ce qui m’etait Je n’ai jamais connu dans sa verite ce qui m’etait cher; je brûlais d’absolu je m’inventais necessaire à son devenir. […]...
- POÈTE Comme en passant Entre deux lames Au premier sang Sur le qui-vive Là pas de place Se rit de toi […]...
- À CAVAFY Que d’impatience et pour quoi si demain n’est qu’une barque sans voile ni rame, un pont sur le vide? Pense […]...
- Vous aurez de la craie pour dessiner mes fuites Vous aurez de la craie pour dessiner mes fuites sur l’horizon poudreux qu’enflamme un cavalier Je vous attends Vous aurez […]...
- LA PART EN TROP (extraits) Le regard du coyote Lui dans sa demesure. Nous derrière cette demesure le suivant (image par image) sans jamais le […]...
- Plonger dans le regard Plonger dans le regard (toujours la profondeur des yeux m’etonne) Dejà tu sais cette pedte lèvre qui me brûle. Une […]...
- L’ORIENT DÉSERT Toute la vie on marche dans ses pas avec Ce saisissement du temps qui passe sans souffrance Avec l’âge sorti […]...
- RETOUCHE AU SILENCE Les statues equestres se suivent, heurtent l’horizon, reviennent au vert de la pelouse. Leur joie ressemble à la foudre....
- RETOUCHE À L’HOMME Il se fait des contes et ne peut les suivre, la terre à sa cheville. Alors, il redevient l’enfant inconsolable […]...
- LE PLUS BEAU VERS DE LA LANGUE FRANÇAISE ” Le geai gelatineux geignait dans le jasmin “ Voici, mes zinfints Sans en avoir l’air Le plus beau vers […]...
- LE PAYS FROID Parlez plus haut l’hiver nous assourdit Les bruits des pas que l’on entendait hier Au bord du lac gele Ne […]...
- Mon Dieu vous êtes si calme auprès de moi Mon Dieu vous êtes si calme auprès de moi de mon âme qui vous chante et rougit d’être vue. Mon […]...
- HALLALI MYSTIQUE En moi meurt le monde Lente retraite des flux de lumière Qui decouvre les plaines nacrees de la nuit Quel […]...
- Car le visage est jusqu’au bout, intempestif Car le visage est jusqu’au bout, intempestif, et la semblance est innombrable – on dit : fluente. La tendresse qu’on […]...
- L’HOMME D’OMBRE des chiens du soir aux absences du matin à jamais passagers dejà mariage dans les feuilles mortes d’une robe elle […]...
- NOIR SUR BLANC Ton sexe me regarde de face je lui donne mes rêves deboutonnes je lui confie ma parole la plus jaillissante […]...
- LE CIMETIÈRE DES PROLÉTAIRES II suffit de se recueillir dans un cimetière De ville siderurgique ou minière Pourvoir que les proletaires furent bâtards Et […]...
- SOLDE Pour Aime Cesaire. J’ai l’impression d’être ridicule dans leurs souliers dans leur smoking dans leur plastron dans leur faux-col dans […]...
- TOUT TOM TOUT SEUL (EXTRAITS) Tom. Tom tout seul. En boule, electrise. Tom ses mains, ses mains l’ont reconnu. Le corps a reconnu son […]...
- Quelqu’un commence à parler dans une chambre Quelqu’un commence à parler dans une chambre et c’est bien tard sans doute, quelque chose a change ou s’est perdu […]...
- LE MOT J’etais le seul à parler à l’orage. Nul ne savait le langage du ciel Et tout en moi devenait plus […]...
- Il y a un cri Il y a un cri on ne l’entend pas Mais il y a un cri pousse par les morts dans […]...
- LES FEUILLES VOLANTES Adieu mon livre, adieu ma page ecrite, Se detachant de moi comme une feuille, Me laissant nu comme un cliche […]...
- Paysage de mon amour Paysage de mon amour Tout entier dans ce village Dont je defais journellement Les liens de chanvre et de fumee […]...
- DIX JOURS DE LIT La maladie installe de surprenants decors. Elle sait qu’il importe d’abord de meduser. Pour ce faire, elle change volumes et […]...
- ARNO SCHMIDT (Tout au long de la Lecture, en contrepoint, parfaite- ment audible : la respiration reelle de Arno Schmidt. En outre […]...
- BAIGNOIRE La baignoire s’est endormie Avant ce baigneur de minuit. Lui, les yeux grands ouverts, Il ecoute, dans la lumière, Un […]...
- LAS ABALOCHAS BAILAN PARA DHAMBALA (À partir d’un tableau de Wifredo Lam portant ce titre, tableau où l’on voit les Abalochas, disciples et grandes prê- […]...
- IMMEUBLE II Paris 1970 ou 1973. Les chiens, les titres de journal, le klaxon repete d’une voiture dans le passage et les […]...
- LE CHAT PREND LA PAROLE Pourquoi m’appelles-tu chat Yokohama alors que je suis un bon chat champenois? C’est un nom de bandit, de pirate brutal […]...
- LÉGENDAIRE Dors ma petite fille tandis que des couteaux ensemencent d’argent l’horizon qu’ils meurtrissent c’est dans si longtemps qu’il faudra mourir […]...