SANS DOUTE
Peut-être etait-il temps de se lever encore,
d’entendre quelques mots, de les laisser venir
au fur et à mesure du calme revenu
par la lumière qu’ils revèlent
et dont l’oubli empoisonne.
Des maladies insaisissables
ou des attentats pour se fuir
ont tente de pulveriser la soif et l’ecoute.
Une transfusion incessante d’images
donne à l’obscurite
l’ombre portee d’un soleil en deroute,
et à la succession des nuits sans refuge,
la caresse d’un clair de lune glace.
Sans doute fallait-il opposer à la loi
qui voudrait revenir dans un costume sur mesure,
la variete des gestes, des voix et des chemins.
Le Nouvel Athanor
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