Dans le mortier du temps
Dans le mortier du temps
des fees microscopiques
agitent des cristaux
Au pied de la lune
crepitent des sons piquetes d’or
Les oracles rentrent sous terre
Une ombre lumineuse guide tes pas
sur l’echine des nuits
Au fond du puits
scintille le ciel inverse
L’escarboucle se desintègre
liberant ses myriades
de poussières intelligentes
qui remontent en flamboyant
vers les sources du futur
Les anges eux-mêmes se taisent
au miroir de l’amour fou
tandis que la musique temps sublime
submerge les demeures du souffle
Alors nous buvons la coupe d’emerveillement
somme des oublis millenaires
Ciel ouvert, Encres vives
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