MENTIR LA VIE
Il neige de la mort sur les routes du monde
Il pleut sur l’eau des oceans comme une pâte
Et le vent de la nuit sans le levain du deuil
Passe à travers avec indifference
Et n’aerant nulle tristesse de son poids.
Les malheureux, dechires du commencement
Qu’ils n’ont jamais connu, n’ont pas de fin non
plus!
(3 votes, average: 4,00 out of 5)
Related posts:
- LE PONT DE FER Il y a sans doute toujours au bout d’une longue rue Où je marchais enfant une mare d’huile, Un rectangle […]...
- LE POIDS VIVANT DE LA PAROLE On peut ecrire, et l’on ecrit; On peut se taire, et l’on se tait. Mais pour savoir que le silence […]...
- Tendre sueur où je baigne ma bouche, salive obscure Tendre sueur où je baigne ma bouche, salive obscure, aucune mer, nulle pluie, ni le verre où tremble un vin […]...
- Sonnets de la mort de l’eau du feu ils font cuire la tête raclent la chair au couteau et c’est un presse-papiers un crâne […]...
- Si le silence des mondes n’explose jamais Si le silence des mondes n’explose jamais, serait-ce que la douleur est sans poids? Musique de Purcell O solitude mysweetest […]...
- ANNIVERSAIRE Est-ce l’anniversaire de mon platane favori ou de la rosee rousse qui par un jour d’automne est venue se poser […]...
- LE HURLEMENT Parfois en pleine nuit, aussi parfaitement eveille que le jour où l’on n’a pu entrer chez soi parce que les […]...
- ARP INCOGNITA Chevalet du Peintre On n’a rien trouve de vivant par là ; je veux dire rien qui se trahisse. Nulle […]...
- À ceux qui partent pour oublier leur maison À ceux qui partent pour oublier leur maison Et le mur familier aux ombres J’annonce la plaine et les eaux […]...
- SEPTIÈME POÈME FANG YI Quand tu en dechires sans bruit le tissu pour que res- pire son etoile de quel côte du reel es-tu […]...
- J’ERRE Je ne vous suis plus je ne vous suis plus devoue je ne vous suis plus fidèle j’erre à ma […]...
- MAIN là – une main, celle-ci s’obstine, mais ne caresse plus, ne prend plus, laissee pendre dans l’eau du passage, et […]...
- Bien sûr tout cela pourrait sembler bien sûr tout cela pourrait sembler peser lourd tant c’est tant d’evidence qu’on a dans les mains ce qui n’est […]...
- MÉMOIRE D’HIVER Reviens Anne, ma sœur Anne, quand tous les morts sont partis, à l’epicerie d’enfance où du plancher pointaient les pains […]...
- VUKOVAR Pour Jean-Claude Renard En sentinelle avec tes griefs, tes chevaux endormis, Ton corps maigre sous la tenue reglementaire, La plaine […]...
- Seuls quelques-uns le peuvent. Connaître la joie Seuls quelques-uns le peuvent. Connaître la joie Par la route blanche de la misère. Solitaires Comme Dieu qui ne brise […]...
- COULEURS PLIÉES (extraits) I La voie de la ligne horizontale prend naissance ici evidemment dans le gris qui est un sans melange car […]...
- FLEURONS GLORIEUX (DIVERTISSEMENT) 1 tu vas tu vaques à tes affaires tes navigations coutumières dans la fluidite de la ville où se retrecit […]...
- UN CHANT POUR AIMÉ CÉSAIRE Du dernier volcan est arrive Cesaire : à chaque poème il renaît de ses cendres pour redonner des ailes au […]...
- PRIÈRE Qu’on me laisse partir à present Je pèserais si peu sur les eaux J’emporterais si peu de chose Quelques visages […]...
- CÈNES (extraits) I Nulle part Et la mort avec toi L’archer et l’ombre de l’archer II À contre-jour la flamme Peut-être, qui […]...
- Il y a un bruit près de chez moi Il y a un bruit près de chez moi Comment pourrai-je m’en passer Celui de l’homme c’est la voix Que […]...
- REQUIEM (extraits) Tant que tu peux revenir, tu n’as pas vraiment fait le voyage. Si tout est rêve, la mort l’est aussi. […]...
- IN TENEBRIS À Arthur Louriê. Quand la musique de mes yeux se sera tue quand mon Ombre descellera le jour de pierre […]...
- LE COUP DE GRÂCE C’est moi Seigneur J’ai les bras etendus Comme quelqu’un qui ne croît pas Qui ne croît guère Comme quelqu’un qui […]...
- LES GISANTS Faste feodal des gisants incarnes dans la pierre – couche portee par la paumee pierreuse de la terre. Ni tombeau […]...
- CAUCHEMARS Premièrement. La Maison est restee là-bas, il part à sa recherche, reconnaît le quarder mais la nuit est tom- bee […]...
- MANDELA …tu n’etais qu’une ombre, un typhon à l’extremite du sommeil, honte si criminelle que le vent ourdit des chaînes et […]...
- LE PASSANT DE L’ATHOS (extraits) 1 un mot cherche mon cœur moi autour de lui je cherche comment s’accroche à son present un peu de […]...