Le bord d’une route
Le bord d’une route
Un feuillage plus tard
Les hirondelles
Et aucune montagne
Rien rien l’horizon
Dont l’enfance approche
Le ciel crissait
Les pommiers endormis
Quelques mots comme
Les pierres se decouvrent
La suite
Est toujours oubliee
Tellement vive
Tellement où le vent
Saisit les genêts
Sans cesser de courir
(3 votes, average: 5,00 out of 5)
Related posts:
- ÊTRE DEBOUT Les murs qui m’entourent sont un poème. Tout ce qu’on vit nous fait poète. Je ne peux y echapper : […]...
- Je suis sans identité Je suis sans identite comme, coupant, par les bois le pas d’un autre, toujours un autre, à la fin, par […]...
- Il faisait un temps je le jure Il faisait un temps je le jure A ne pas mettre nez dehors Ni chien ni chat ni d’aventure Ame […]...
- SANS LIEU SINON L’ATTENTE La graine s’ouvre au point precis de toute graine. Le merle sur le nid se fixe en espace palpable. Mais […]...
- ARP INCOGNITA Chevalet du Peintre On n’a rien trouve de vivant par là ; je veux dire rien qui se trahisse. Nulle […]...
- JE T’ATTENDS Seule Ce matin tu as quitte le creux tiède de mon ventre où tu t’abandonnes Ma main a cherche la […]...
- COMMUNICATION Quelle foudre inflexible a pris ce corps en main, l’a petri, ravage d’orages sans pitie! Ce qui devaste n’a pas […]...
- TOUT TOM TOUT SEUL (EXTRAITS) Tom. Tom tout seul. En boule, electrise. Tom ses mains, ses mains l’ont reconnu. Le corps a reconnu son […]...
- Tu serais avec moi sous le masque Tu serais avec moi sous le masque nous nous endormirions garrottes corrodes par la secheresse momifies dans la couleur adosses […]...
- COMPTER POUR DU BEURRE Nous ne serons jamais du côte du manche Nous ne croyons pas en Dieu mais comme Miatlev nous affirmons Qu’il […]...
- AIMER AIMER, c’est toujours manquer de mots. Aussi, le poème d’amour n’est que l’ombre de l’amour. Il est le risque même. […]...
- Ma cite interieure Dans ma cite interieure La societe est anarchique. Ma plume règne en maître Et ma liberte est sans limite Dans […]...
- Que reste-t-il sinon le sable Que reste-t-il sinon le sable, la perte et le renoncement? Que reste-t-il au fond, bien loin, tout au fond des […]...
- Toi Toi Derrière les ronces de tes mots Tu cherches l’impatience D’un ciel refugie dans tes yeux Le regard seul ne […]...
- Le soleil braque la nuit Le soleil braque la nuit Est-ce que les mots en branches noires flottent toujours Je veux plonger dans la mer […]...
- L’ATTENTE Si tu viens pour rester, dit-elle, ne parle pas. Il suffit de la pluie et du vent sur les tuiles, […]...
- ANAGRIMES Où tu risques de te perdre dans un ecart Tu te rassures à suivre encore le trace Dans ce sejour […]...
- LE TOUT, LE RIEN I C’est la dernière neige de la saison, La neige de printemps, la plus habile A recoudre les dechirures du […]...
- LA CARAVANE DE MES MOTS La caravane de mes mots traverse la page desert blanc sans repères sans points d’eau...
- IMMEUBLE I La nuit quand les bruits se font rares et que les couloirs s’ajoutent aux couloirs, je sais que nous n’existons […]...
- SOPHIA DU CENTAURE Le vent est prince de ces Terres. Il ne cesse d’aller et venir, traînant partout son manteau limpide. Il a […]...
- Cette heure seule dans le crepuscule d’eté Cette heure seule dans le crepuscule d’ete : on n’entend dejà plus qu’un bruit de clefs. Les mots changent, sable […]...
- SUR UN THÈME DE WALT WHITMAN A François Chaumette J’avance au-dedans de moi et me voilà très au-delà, dejà largue plus loin que la memoire, plus […]...
- TRIBUS En roller ou en skate ils slaloment contents En frôlant les manteaux des badauds peu agiles La capuche flottante ils […]...
- CES PIERRES IRRIGUÉES PAR UN DIEU ces pierres irriguees par un dieu un lieu où se serrent inconnues du roulement sans bords les couleurs qu’inventent les […]...
- Il a conserve ton visage Il a conserve ton visage au fond de la forêt profonde Sa bouche aux mots criblee de signes sa parole […]...
- Comme une maison de paroles Comme une maison de paroles, fable de pierres qui gravitent autour du cœur lentement et se dissout comme un fil […]...
- FACE À LA NUIT (extraits) Il y a, au-dessus, terreur, mais aujourd’hui je peux marcher : bien travaille, aplani les jours et les coups, je […]...
- SEPTIÈME POÈME FANG YI Quand tu en dechires sans bruit le tissu pour que res- pire son etoile de quel côte du reel es-tu […]...
- Qu’un mystère sans reponse Qu’un mystère sans reponse emplisse et imprègne ton chant Qu’il soit un vêtement chaud dans la sueur de ceux qui […]...
- VIEILLARD-ENFANT TES CENDRES vieillard-enfant tes cendres toute cette obscurite dis-moi : tu n’es pas ne, tu n’es pas mort – dejà la nuit […]...
- SOUS LA FALAISE Quand tu marches sous la falaise N’oublie pas de faire offrande D’une pensee transparente au pèlerin N’oublie rien de son […]...
- NU ET SON FANTÔME II y a un clown dans mon cœur je dois le nourrir d’affection le caresser d’une œuvre J’ai cherche, il […]...
- EXTAILLES (Extraits) Tout visage de noye en dissimule un autre que l’eau lentement decolle. Parfois j’ecoute la mer en toi sans […]...
- Toujours ce corps malingre et malefique Toujours ce corps malingre et malefique qui s’esquive en mots-couperets mais, soudain, m’enchante devenant nuage, ou rosee, ou nuit. Nuit […]...
- RIVE D’UNE AUTRE MORT III Le sable est au debut comme il sera L’horrible fin sous la poussee de ce vent froid. Où est […]...
- LIRE LES YEUX LIRE LES YEUX JUSQU’À ÉCRIRE DANS LE CIEL ET QUE TOUT DEVIENNE BLEU DANS LE CIEL Si nos yeux ne […]...
- Le temps est un grand maigre Les traits tires, les dents passees au noir pour dire ce qui ne peut l’être. La moindre parole ainsi prononcee […]...
- Je m’enfonce très fort les ongles dans la peau Je m’enfonce très fort les ongles dans la peau pour me rappeler que je suis encore en vie à l’heure […]...
- ÉLÉGIE 5 I Dehors, ni pluie, ni vent. C’est la nuit, et ce n’est pas encore l’approche du matin. Un temps mort […]...