L’ÉCHELLE

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3. QUELQUES IDÉES De temps en temps, il est bon de suivre le premier corbillard venu, d’embrasser les parents et les amis du […]...
4. L’ORPHELIN Oscar Milosz In Memoriam Pauvre enfant, souviens-toi de la pluie. La main tombe desemparee par ce corps osseux, sans fin […]...
5. TESTAMENT I Je lègue à mes enfants cette aube sans couleur le pain triste les rues où je fus dedouble Je […]...
6. LA BÊTE Une bête vint le chercher. Il eut moins peur que de rester. Ils eurent la porte à passer. La porte […]...
7. REPOSEZ-VOUS Reposez-vous, mangeurs de choses, Ou prenez-moi par une main qui devore. Au fond du jeu qui me suppose, Se font, […]...
8. DIAGONALE Pour aller où je dois aller, J’ai le droit de priorite, J’ai le droit de propriete. Car il faut que […]...
9. DANSEURS DE PARADIS jusqu’à la fin des temps et plus loin encore dans tout ce bleu qui n’est que toi jusqu’à la fin […]...
10. POÈTE Comme en passant Entre deux lames Au premier sang Sur le qui-vive Là pas de place Se rit de toi […]...
11. JE MOURRAI D’UN CANCER DE LA COLONNE VERTÉBRALE Je mourrai d’un cancer de la colonne vertebrale Ça sera par un soir horrible Clair, chaud, parfume, sensuel Je mourrai […]...
12. BOUQUET DE LUEURS La trace de l’escargot sur un dais de rhubarbe la loupe de la rosee au cœur du parasol de la […]...
13. CONTRE-DESTIN À la hauteur des vents hisser les poitrails tout sauvegarder le rire blanc et le soleil rouge et natal ebène […]...
14. Un telephone sonne un telephone sonne ait sursauter le silence puis abandonne devant la fenêtre les voitures par intermittence effacent les pensees le […]...
15. HERMINES (extraits) L’amer profond, les gestes d’un eveil, D’un seuil pluvieux aux avant-postes d’une ville, C’est un grand corps dont les racines […]...
16. Je dois maintenant Je dois maintenant desormais je dois serrer mes lignes que nul n’en sorte. Ne plus refuser le nom et sa […]...
17. À MA MÈRE à l’occasion du Pen American J’ai plante mon mât au cœur de ce territoire Me voici loin des miens J’apprends […]...
18. Peut-être le ciel Peut-être le ciel L’horizon sur les pierres La mer un saule Il n’y a plus de neige Descente et lumière […]...
19. LA LAME Memento mon porte-bonheur et portatif comme tout un chacun très ressemblant à son auteur le père! Quand on a la […]...
20. TOUT TOM TOUT SEUL (EXTRAITS) Tom. Tom tout seul. En boule, electrise. Tom ses mains, ses mains l’ont reconnu. Le corps a reconnu son […]...
21. Anna du anfenklichen bist verendert und christlich corrigirt 1525. 1. Ciste, du anfenklichen bist ein wurzel unser selikeit; Aus deinem tot gewachsen ist ein ewig werend sicherheit Zu […]...
22. FRAGMENTS D’UNE GENÈSE OUBLIÉE (extraits) J’ai appris à lire et à ecrire pour mon malheur Que disait le texte gribouille dans la langue oubliee maudite? […]...
23. Comme une maison de paroles Comme une maison de paroles, fable de pierres qui gravitent autour du cœur lentement et se dissout comme un fil […]...
24. LA TRUITE A Joël Bastard Mon regard des vieux jours se coule dans la rivière serpentine qui s’enfuit vif-argent du même antique […]...
25. Als Anemone Als Anemone der Venus kleinem Sohne zu wieder war / weil sie Nerenen / deb zuchtigen / deb schonen / […]...
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27. LES AMANTS DU SAMEDI Dans une rue tranquille, une femme fait les cent pas. De temps en temps, elle regarde sa montre. Elle a […]...
28. Ma mère voici les armes de mon tombeau Ma mère voici les armes de mon tombeau Ses cheveux sont trop clairs pour ma passion Revenez revenez hirondelle Doux […]...
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30. C’est ce que j’aime : un tertre avec des cyprès; l’eau C’est ce que j’aime : un tertre avec des cyprès; l’eau Qui ruisselle sur la pierre d’un abreuvoir; Des chevaux […]...
31. LA JEUNE FILLE AUX RATS Tôt le matin je suis dans une chambre Inattendue les volets sont fermes Le lit couvert par un velours passe […]...
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34. Brunstiges Weibheit Verlangen Herr gib mir die / durch die / die Welt und ich erbaut / die du selb selbsten bist die […]...
35. La moindre bête blessee La moindre bête blessee pèse si fort sur la terre, la moindre graine ecrasee que la nuit les laisse faire. […]...
36. LA TENTATION DU JOUR sans argent tu penètres dans la cage l’arbre fremit en toi le policier ressemble à un couteau la peur penètre […]...
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38. LA MAIN D’EMMA dans la consommation des siècles et des gestes à pas de forlane s’avancera l’oubli de mourir avec ta main (rosie, […]...
39. PAROLES DE LA DESCENTE sur terre la luxure n’en finissait pas deplorait Dante à Virgile ou à Stace à la tête plutôt qu’au pied […]...
40. LENTEMENT À PIED à travers le Gras de Chassagnes (extraits) Premier janvier. Le soleil, qui efface la vitre, a reveille quelques lezards. Dans l’enclos, l’amandier chante une joie prematuree. Les […]...